les masques sont tombés. Il n’y a pa de différence entre le Futur et les extrémistes qui massacrent les gens.
Les dirigeants du Hezbollah sont sortis de leur silence en tirant à boulets rouge contre les forces du 14 mars et notamment le Futur qui réclament une exclusion du Hezbollah au prochain gouvernement.
Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammad Raad, a insisté sur « le droit du Hezbollah à participer à tout gouvernement selon le poids représentatif de son public».
« La politique d’élimination et d’exclusion relèvent des perdants et de ceux qui vivent dans l’illusion, se croyant capable de tout faire alors qu’en réalité ils sont incapables de réaliser la moindre chose », a souligné M.Raad, lors d’un Iftar au sud-Liban.
Pas de différence entre le Futur et les extrémistes
De son côté, le ministre Mohammad Fneich a accusé, le Futur et les forces du 14 mars d’ « imposer des conditions miraculeuses pour la formation du gouvernement et d’entraver le travail du nouveau Premier ministre Tammam Salam. »
Et d’ajouter : « Le fait d’imposer un véto sur une composante essentielle du pays veut dire qu’il (Futur) ne veut en aucun cas l’entente (…) Au moment où ils entravent la formation du gouvernement et le travail du parlement, au moment où ils diabolisent la résistance, affaiblissent le rôle de l’armée et frappent l’unité libanaise, ils parlent de la nécessité de différencier entre la modération et l’extrémisme ».
Pour M.Fneich, « il n’y a pas de différence entre ceux qui adoptent ces pratiques aboutissant à ces résultats et les extrémistes qui massacrent les gens et les apostasient ».
La modération du Futur a été démasquée
Dans ce contexte, le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a affirmé que la modération présumée du Futur a été démasquée après les incidents à Abra (Est de Saida).
« Le Futur ne travaille pas pour le propre intérêt du Liban mais en faveur de la Fitna. Cheikh Kaouk a assimilé les revendications des forces du 14 Mars au Liban et en Syrie aux objectifs des Etats-Unis et d’Israël.
Notre participation ne relève d’un don de quiconque
Même son de cloche chez le député Nawaf Moussaoui, qui a affirmé lors d’une cérémonie en hommage à l’un des martyrs, que « la participation du Hezbollah au prochain gouvernement, comme aux autres cabinets, ne relève d’un don de quiconque. Nul ne peut accorder ou interdire cette participation qui est un droit acquis du Hezbollah, émanant de sa base populaire ».
Et d’ajouter « le gouvernement ne se forme pas conformément aux humeurs d’un tel pays étranger ou d’un parti politique, à savoir le courant du Futur ».
C’est au Hezbollah que revient la manière de participer au gouvernement
Le député Hassan Fadlallah, a luis aussi stigmatisé « les entraves à la mission du Premier ministre désigné ». « Nous voulons que le gouvernement se forme par une volonté nationale, et non suite à des directives émanant d’ici et d’ailleurs », a-t-il déclaré.
Il a également renvoyé au Futur, nommément, la responsabilité de l’échec de la formation d’un nouveau cabinet, « à cause de conditions imposées par le Futur et le 14 Mars ». « Ils ne sont habilités de dicter sur les Libanais … C’est au Hezbollah que revient la manière de participer au gouvernement », a souligné M.Fadlallah.
Il en est de même pour le député Ali Fayad qui a déclaré que le gouvernement « ne sera pas formé dans un proche avenir vu que le camp adverse ne le veut pas ».