Les Syriens de Rakka manifestent contre AlQaïda. des centaines de taliban pakistanais sont attivés en Syrie. des preoduits chimiques toxiques dans un quarteir rebelle.
Des miliciens étrangers combattant en Syrie sont accusés de pédérastie, a révélé le site d’informations Arabi-Press.
Ces accusations interviennent sur fond de combats qui affrontent les partisans de la milice du Front al-Nosra et de l'Etat islamique en Irak et au Levant d’Al-Qaïda d’une part à ceux de l’Armée syrienne libre de l’autre, en l’occurrence dans la localité d’AlDana dans la province d‘Idleb e qui ont fait au moins 25 tués.
Ce sont les miliciens d’Al-Qaïda, qui se trouvent sur le banc des accusés : une bande de 5 Saoudiens et de plusieurs koweitiens et Tunisiens sont rendus coupables d’avoir entretenu des relations avec 9 enfants et adolescents.
Le scandale a été révélé par le comité de coordination pour la révolution de la localité d’AlDana qui a décidé de tout dévoiler, même au prix de d’écorcher la réputation de la révolution.
« La réalité est que la brigade Abou-l-Banate en avait marre d’acheter les filles d’Idleb, et ont voulu se jouir des garçons, comme le font de coutume les richards du Golfe », a indiqué pour le site l’un des officiers de l’ASL pour Arabi-Press. Et de poursuivre : « ... ils nous ont humiliés en mariant nos filles aux moudjahidines, mais cette histoire du réseau de pédérastie en échange de 200 livres pour chaque enfant, elle est inadmissible ».
Toujours d’après le site, le chef de la milice d’Al-Qaïda en Syrie, Abou Ouçama le Tunisien a entamé une enquête, s’engageant à décapiter tous ceux qui sont impliqués dans ces actes.
Mais il semble avoir justifié les exactions commises par ses hommes, selon l’officier de l’ASL : « l’alibi du Tunisien a choqué les notables de la localité d’AlDana qui soutiennent la révolution. Il a dit qu’en vous abstenant de marier vos filles aux moudjahidines, ceci a poussé ceux qui sont faibles d’esprit à se plier aux tentations de Satan en forniquant les garçons ».
L’officier de l’ASL a dit soupçonner la milice de l’Etat semble vouloir clore l’affaire, alors que les habitants de la localité insistent pour se venger des coupables et surtout expulser les combattants de « l’Etat de l’aubergine pourrie », comme ils se sont mis à taxer l’Etat islamique de l’Irak et du Levant, le parrain du front al-Nosra.
Manif à Rakka: également contre AlQaïda
Les habitants du la ville de Rakka, occupée par les miliciens de «l’Etat islamique» depuis plusieurs mois ont manifesté une énième fois pour protester contre les exactions commises par l’Instance de la Législation, qui sert de Tribunal et de forces de l’ordre à la fois.
Les causes directes du rassemblement de dimanche auquel ont participé des centaines de Syriens selon Asia News, est la libération de détenus arrêtés et surtout des membres du Conseil local révolutionnaire de la ville de Tal-Abiad. Ces derniers avaient dévoilé que les membres de l’Etat islamique ont volé les générateurs de pompage et de stérilisation d’eau envoyés par la société irlandaise « Concern » dans le cadre de la campagne de soutien parrainée par les Nations Unies, sous prétexte qu’ils sont offerts par des pays impies.
De nombreux activistes et journaliste de l’ASL croupissent aussi dans les prisons de l’Instance depuis la détérioration des relations entre les deux milices, depuis que les Occidentaux sont réticents à envoyer des armes, de crainte qu’elles ne tombent entre les éléments extrémistes.
« Leurs exactions dépassent de loin celles des forces de sécurité officielles, ils terrorisent la population et la réprime », s’est offusqué un activiste de la ville, sous couvert de l’anonymat pour l’agence...
Et encore plus
Entretemps, les combattants d’Al-Qaïda continuent d’affluer en Syrie. Selon l’agence Reuters, des centaines de Talibans du Pakistan se trouvent déjà en Syrie et ont ouvert des camps pour combattre aux côtés de l’opposition contre Bachar Al Assad.
Le porte-parole du mouvement au Peshawar a indiqué sous couvert de l’anonymat pour l’agence que « la décision d’envoyer des combattants en Syrie a été prise à la demande de nos amis arabes ». En allusion peut-être au Qatar et aux Emirats Arabes Unis, les seuls pays arabes qui entretiennent avec ce mouvement des liens officiels et lui ont ouvert un bureau dans leur capitale.
Produits chimiques à Jobar
L’Armée syrienne régulière a trouvé un dépôt de produits chimiques toxiques dans le quartier de Jobar au nord-est de Damas, ont rapporté des sources journalistiques, citées par l’agence Asia News.
Des sacs de chlore fabriqués en Arabie Saoudite se trouvaient aussi parmi ces produits chimiques.
Après avoir longtemps été un bastion des insurgés, ce quarteir est sur le point d'être sécurisé.
Terrain
Sur le terrain, les forces gouvernementales ont pilonné des positions des miliciens dans la province de Lattaquié, des positions du front al-Nosra dans les parages de la ville de Boukamal à Deir Ezzor, où il est question de blessés, ainsi que les vergers de la ville de Daraya dans la province de Damas.
Dans le quartier Qaboune, au nord-est de la capitale et bastion de l’ASL, la plupart de ses rues sont déormais entre les mains des forces régulières, selon Syrian Documents, alors que les combats se poursuivent dans les autres.
Dimanche, des accrochages ont eu lieu tout près du camp palestinien Yarmouk.
A Alep, les combats sont au plus fort entre les miliciens de l’ASL et l’armée gouvernementale aux confins du quartier Rachidine, où selon Syrian Document, l’AAS a effectué dimanche une avancée.