"La décision libre consiste à poursuivre le travail assidu pour extraire le pétrole avec l’approche des adjudications relatives au dossier, mais en préservant les droits d’autrui".

Le ministre de l'Energie et de l'Eau, Gebran Bassil, a indiqué que l'Armée libanaise payait le prix fort pour préserver le pays et empêcher la formation de milices.

"Le plus mauvais ces jours-ci sont les tentatives de frapper l'armée et de faire échec à ses efforts. Malheureusement, nous entendons les propos de députés qui se disent souverainistes et indépendantistes, ces chrétiens censés être soucieux de l'Etat, qui s'en prennent à l'armée et l'ont blâmée durant la réunion de la Commission de la Défense. Ils sont désolés par la chute d'al-Assir", a ajouté le ministre avant de poursuivre : "Ces députés voulaient que l'armée négocie avec al-Assir après tout ce qu'il a fait. Cet appel illustre la pensée milicienne qui sape l'Etat", a-t-il ajouté.

Selon Bassil, ces députés "veulent que nous nous rendions aux milices et aux takfiris. D'autre part, ils veulent que nous cédions à Israël. Pour ces raisons, ils refusent que l'armée soit forte et bien équipée, et refusent la résistance, afin d'en finir avec les facteurs de force du Liban et de renforcer Israël, face au Liban".

"Nous avons besoin actuellement d'une décision souverainiste pour extraire nos ressources pétrolières. Ceux qui attendent les propos de l'émissaire américain ou de l'étranger, attendent la réaction d'Israël", a martelé le ministre avant de conclure: "La décision libre consiste à poursuivre le travail assidu pour extraire le pétrole avec l'approche des adjudications relatives au dossier, mais en préservant les droits d'autrui. En effet, le Liban n'effectue aucun travail qui constitue une agression et ne donne aucune raison pour justifier une agression à son encontre. Mais la véritable protection de nos ressources serait de poursuivre notre parcours sans arrêt. Sur ce, nous réclamons la tenue d'une séance extraordinaire du conseil des ministres, car la situation est exceptionnelle et ne peut être traitée par des décisions ordinaires".

source: mediaramalb