23-11-2024 07:22 AM Jerusalem Timing

Pétrole : Obama accuse les spéculateurs, l’Iran pessimiste

Pétrole : Obama accuse les spéculateurs, l’Iran pessimiste

Les prix du pétrole se maintiendront à la hausse


Le président des Etats-Unis Barack Obama a mis en cause le rôle des "spéculateurs" dans le prix élevé du pétrole sur les marchés. L’Iran qui préside l’OPEP a estimé par la voix de son représentant au sein du cartel que les prix du pétrole se poursuivront à la hausse en 2011 !

"Ce qui est vrai, c'est que ce qui tire les prix du pétrole à la hausse à l'heure actuelle n'est pas une offre trop faible. L'offre est suffisante", a affirmé Barack Obama lors d'une réunion publique sur le campus de l'université de Virginie du Nord à Annandale, dans la banlieue sud de Washington. "Il y a assez de pétrole pour répondre à la demande mondiale", a insisté le président Obama, au moment où le baril de brut s'échange à près de 110 dollars sur les marchés, au plus haut depuis 2008, et que le gallon (3,78 litres) d'essence à la pompe a dépassé la barre symbolique des 4 dollars dans plusieurs Etats américains.

Pour sa part,  l'Iran n’a pas exclu  la poursuite de l'augmentation du prix du pétrole en 2011, comme l’a déclaré son représentant au sein du cartel, Mohammad Ali Khatibi.

"En 2011, nous aurons une hausse de la demande, certains l'évalue à 1,3 million de barils par jour (mbj) et d'autres à 1,6 mbj, mais ce qui est certain c'est qu'on aura une hausse de la demande", a dit M. Khatibi aux journalistes en marge d'une foire internationale sur le pétrole et le gaz à Téhéran.

"Le prix du pétrole dépend de deux choses. Tout d'abord, les fondamentaux, notamment l'offre et la demande, et ensuite les facteurs politiques, psychologiques et les éléments imprévisibles. Sur la base de ces éléments, le prix du pétrole doit augmenter encore d'ici à la fin de l'année", selon lui.

Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El Badri, s'était inquiété lundi du niveau élevé des cours, ajoutant que les marchés étaient suffisamment approvisionnés.

"Les prix (élevés) du pétrole inquiètent. Il y a une prime de risque de 15 à 20 dollars", a-t-il dit.

Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse mardi dans les échanges électroniques en Asie, après l'avertissement sur la dette américaine de l'agence Standard and Poor's, mais la situation dans le monde arabe continuera à tirer les prix à la hausse, selon des courtiers.

Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai, cédait 17 cents à 106,95 USD.

Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en juin reculait de 1 cent à 121,60 USD.