"Je resterais à mon poste jusqu’à la fin de mon mandat ou si je meurs."
Commentant le refus de l’ancien Premier ministre Fouad Siniora et du Premier ministre désigné, Tammam Salam, de prier derrière lui, le mufti Mohammad Rachid Kabbani a dit: «Ils ont de petites cervelles et agissent comme des enfants, ce n’est pas de la sorte que les hommes se comportent. De toute façon, ils ne savent rien de l’islam, de ses principes et de sa moralité».
Le mufti Kabbani a ajouté qu’il «ne quittera pas Dar el-Fatwa même s’il est destitué». «Je resterais à mon poste jusqu’à la fin de mon mandat ou si je meurs, a-t-il dit. Dans la pétition réclamant ma destitution, les chefs du Courant du futur évoquent cinq ou six raisons mais ils n’ont pas mentionné le principal motif, qui est mon refus des amendements proposés par Fouad Siniora au règlement interne de Dar el-fatwa. Ils veulent un mufti faible, inféodé au Conseil chérié illégitime dont les membres ont autoprorogé leur mandat».
Selon lui, Fouad Siniroa souhaite un mufti «faible et ayant les mains liés». Cheikh Kabbani a conclu que son conflit n’est pas avec la base populaire du Courant du futur mais avec ses chefs, qui veulent un homme de religion «inféodé au pouvoir».
Al Akhbar + Mediarama