La scène libanaise est devenue le théâtre d’une «guerre sécuritaire ouverte».
Des sources de sécurité indiquent que les réfugiés syriens sont présents en grand nombre dans tous les villages du Liban-Sud, y compris Sarafand, et les services de compétents qui s’intéressent à leur situation ne faisaient pas la distinction entre un réfugié pro et anti-régime.
Ils ont tous été accueillis pour des considérations humanitaires.
Toutefois, l’assassinat, mercredi, de l’homme politique Mohammad Jamo, partisan du régime, a contraint les services concernés à faire preuve d’une plus grande vigilance et à surveiller de plus près les réfugiés. Les sources ont estimé que l’assassinat de Mohammad jamo, qui intervient après plusieurs incidents itinérants, prouve que la scène libanaise est devenue le théâtre d’une «guerre sécuritaire ouverte».
Les enquêteurs pensent que les assassins de Jamo sont des Syriens. La victime était placée sous surveillance depuis le moment où elle a quitté la ville de Tyr, mercredi à l’aube, jusqu’à son arrivée à son domicile. Il s’agit d’une opération bien organisée et professionnelle, ajoutent les mêmes sources.
As Safir-Médiarama