"L’un des pires critères de la politique étrangère des Etats Unis sous l’ère d’Obama consiste à charmer puis à abandonner les agents, les alliés".

Dans un article publié dans les colonnes de Washington post, David Ignatus rappelle comment les Etats Unis ont floué les terroristes syriens qui une fois défaits, ont été abandonnés par Washington!

" L'un des pires critères de la politique étrangère des Etats Unis sous l'ère d'Obama consiste à charmer puis à abandonner" les agents, les alliés....

"Cette politique se manifeste avec force en Syrie où les rebelles, bien trompés par les promesses US sont délaissés à présents ". " Il y a deux ans en août 2011, Obama a affirmé vouloir écarter Assad. Puis est venu le temps des promesses aux rebelles.

La CIA a affirmé en ce sens tenir une étroite coopération avec les rebelles qu'elle disait entrainer et former. Puis sont entrés en scène d'autres acteurs dont le Qatar et la Turquie. Ils étaient en effet les adversaires de Washington dans cette histoire et tentaient chacun à leur tour attirer plus les rebelles. Les relations entre les USA et les terroristes se sont ensuite élargies de jour en jour.

Le 13 juin dernier la Maison Blanche est allée jusqu'à prétendre que Damas a franchi la ligne rouge, cela a été un prétexte pour livrer davantage d'armes aux rebelles à qui on a promis des bateaux bourrés d'armes made in US. Mais qu’est-ce qu'elles sont devenues toutes ces promesses ? Ce n'est vraiment pas un happy end qui est en train de se produire en Syrie!

L'auteur qualifie de "trahison", l'abandon des terroristes par les Etats Unis.

Le journal semble faire écho aux propos du chef de l'ASL qui a accusé les Etats Unis et la Grande Bretagne de trahison il y a quelques jours. Salim Idriss a affirmé à Daily Telegraph ne pas comprendre pourquoi les occidentaux tuaient autant le temps et pourquoi ils ne fournissaient pas assez d'armes aux rebelles.

Le journal américain tente toutefois de justifier la "trahison" d'Obama : " les Etats Unis ont compris que les rebelles ne sont pas aimés des syriens d'où leur décision de les abandonner".

Les analystes ne partagent pas l'avis du journal, eux qui soulignent l'envoi sans cesse des cargaisons d'armements via la Turquie et en provenance de l'Arabie saoudite aux terroristes.

En effet, les "rebelles" se sont montrés incapables de gagner la guerre face à une armée arabe syrienne trop professionnelle qui avance étape par étape.

Irib