Le meurtre avait été commandité par "l’épouse de Jamo, le frère de celle-ci et son neveu".
L'armée libanaise a affirmé qu'il n'y avait pas de "motivations politiques" derrière le meurtre du militant syrien Mohammad Darrar Jamo, dans un communiqué diffusé jeudi soir.
Le meurtre de Jamo mercredi au Liban était lié à des "raisons familiales", a affirmé une source judiciaire. Selon les médias libanais, le frère et le neveu de la sa veuve ont été arrêtés.
"L'enquête préliminaire montre qu'il n'y avait pas de motivations politiques derrière l'incident", a indiqué l'armée dans son communiqué, précisant que les auteurs du meurtre avaient été identifiés et arrêtés et que l'arme du crime avait été saisie.
M. Jamo, directeur de la section politique et des relations internationales au sein de l'Organisation mondiale pour les émigrés arabes, connu surtout comme un expert pro-régime intervenant souvent à la télévision, a été abattu mercredi à l'aube par des hommes armés à son domicile à Sarafand, dans le sud du Liban.
Selon le quotidien libanais As-Safir vendredi, l'enquête préliminaire a révélé que le meurtre avait été commandité par "l'épouse de Jamo, le frère de celle-ci et son neveu".
L'épouse de M. Jamo, d’origine libanaise, qui se trouve actuellement en Syrie pour les funérailles de son mari a été arrêtée par les autorités syriennes et sera remise à la justice libanaise.