Pas d’issue dans les négociations israélo-palestiniennes au grand désespoir du président Obama
Les États-Unis ont annoncé leur refus de reconnaître officiellement un Etat palestinien sur les frontières de Juin 1967 sans un accord de paix avec l'entité sioniste .
En effet selon le porte-parole du département d'Etat, Mark Toner Washington ne croit pas que cette idée est bonne et efficace, soulignant que « les États-Unis poursuivent leurs efforts pour encourager les deux parties (ndlr : palestinienne et israélienne) à entamer des négociations directes une fois pour toute ».
La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a auparavant affirmé que «les États-Unis comptent propose une nouvelle initiative pour instaurer la paix entre les Palestiniens et les Israéliens."
Dans ce contexte le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu compte prononcer un discours devant le Congrès américain en mai incluant un plan pour faire avancer les négociations.
Selon les observateurs, le président Obama fait face à beaucoup pressions pour entamer une nouvelle initiative de paix ou pour qu’il s’oppose aux efforts palestiniens d’obtenir une reconnaissance par l'Assemblée générale des Nations Unies d'un Etat palestinien établi sur les frontières 1967 avec Jérusalem comme capitale.
Pour sa part , le président Mahmoud Abbas a déclaré à la veille de sa visite prévue ce Mercredi à Paris,qu'il souhaitait demander avis et soutien aux dirigeants européens dans la perspective de la création d'un Etat palestinien à l'automne, au moment de l'assemblée générale de l'ONU.
De son côté, le ministère français des Affaires étrangères a estimé que les Palestiniens sont "plus que jamais prêts à établir un Etat et à le gérer d'une façon crédible et pacifique"!
"Cette visite sera l'occasion d'évoquer les modalités possibles d'une reprise du processus de paix au Proche-Orient, ainsi que les perspectives de la prochaine conférence des donateurs pour l'État de Palestine, que la France souhaite organiser au mois de juin, afin de poursuivre, avec l'ensemble de la communauté internationale, sa politique de soutien actif à la mise en place des institutions du futur État", a indiqué Christine Fages.