Alep ou la ville de la loi de la jungle : les miliciens ferment toutes les portes d’accés à la ville..
Selon le quotidien israélien Haaretz, des organisations humanitaires israéliennes cherchent à activer un programme pour aider les réfugiés syriens.
Le journal a souligné que les membres de ce programme ont l'intention d'accorder leur attention en priorité aux enfants des réfugiés, pour lancer le plan d'action dans le camp Zaatari en Jordanie. Ce programme d'aide implique quatorze organisations juives notamment l'Organisation Gwinnett, sachant que l'OCDE n'a pas commenté officiellement sur ce sujet.
Toutefois, «les fonctionnaires à New York et Jérusalem ont confirmé leur intention d'attribuer effectivement dans les semaines à venir des sommes d'argent à des organisations qui travaillent avec les réfugiés syriens ».
La coalition des 14 organisations juives , dont le QG se trouve aux États-Unis, a été crééé ces derniers mois pour aider les victimes de la guerre syrienne, ajoute le journal.
Alep: les miliciens ferment toutes les portes d'accés à la ville
Sur le terrain, à Alep où les miliciens de l'opposition et les takfiris ont coupé toutes les routes menant à la ville, les forces de l'armée syrienne nationale sont intervenues et ont réussi à assurer un point de passage nécessaire pour l'accès à l'approvisionnement en vivres et en médicaments .
Les insurgés ont annoncé leur intention de fermer le dernier point de passage qui relie l'est de la ville contrôlé par les miliciens à l'ouest de la ville contrôlé par l'armée syrienne.
Le commandant de la chambre des opérations des Boustan alQasr, Mouamar Boustan alQasr a déclaré sur le réseau social YouTube ledit passage de zone militaire où des affrontements et des batailles auront lieu avec les forces de l'ordre, située à environ 100 mètres du croisement, sachant que ce passage est la seule route qui relie les extrémités de la ville.
Une source de l'opposition a déclaré que l'opposition ne compte pas empêcher les civils de traverser le passage , mais cette zone sera" l'objet d'affrontements dès que sera attaquée les forces de l'armée syrienne", soulignant que «cette déclaration les exemptent de toute responsabilité envers les civils qui peuvent être blessés au cours des affrontements".
Cette décision a déclenché une vague de huées et de réactions , même parmi les différentes factions de ce qui est appelé l'opposition syrienne: certains estiment que cette décision concernent les résidents des zones sous leur contrôle, et n'affectera pas les forces nationales syriennes qui ont réussi à ouvrir un nouveau passage pour assurer la distribution de la nourriture aux habitants des territoires sous leur contrôle.
Une autre source de l'opposition a affirmé que cette décision empêchera les étudiants à poursuivre leurs études voire privera les citoyens de se déplacer vers les provinces de l'Ouest et dans le sud de la Syrie, ce qui risque fort de soulever une vague de protestations contre l'opposition syrienne popularité ».
Par ailleurs, les combats dans la ville d'Alep se poursuivent entre des dizaines de factions de l'opposition et des organisations islamistes, où chaque groupe a appliqué ses décisions sur les zones sous son contrôle, sans conculter leur commandement réciproque.
La ville d'Alep connaît actuellement une forme de statu quo , surtout après les opératins de l'armée syrienne pour reprendre le contrôle de la quasi-totalité des zones stratégique situées à l'ouest d'Alep.
Attentat à la voiture piègée à Jaramana
Dix citoyens sont tombés en martyr alors que des dizaines d'autres ont été blessés dans un attentat terroriste à la voiture piégée survenu dans la place de Siyouf dans la ville de Jaramana dans la banlieue de Damas.
Une source responsable au commandement de la police dans la banlieue de Damas a indiqué que "des terroristes avaient fait exploser une voiture bourrée de grandes quantités d'explosifs dans la place d'al-Siyouf fréquentée par les citoyens, soulignant que 10 citoyens, dont une femme, étaient tombés en martyr et que 66 autres, dont un enfant, ont été blessés".
La source a ajouté que "tous les citoyens blessés, dont certains sont en état grave, ont été hospitalisés".
Selon Sana, la voiture a été parquée dans la place de Siyouf à l'entrée du quartier de Janaiyen, soulignant que cet attentat terroriste avait causé un incendie dans l'un des immeubles voisins.
Et d'ajouter que l'attentat terroriste avait aussi causé de lourds dégâts matériels dans les magasins, les immeubles et les infrastructures dans la place et la zone avoisinante.
De même, un enfant est tombé en martyr alors que d'autres ont été blessés du fait de la chute d'un obus de mortier tiré par des terroristes sur la rue d'al-Thawra à Damas.
Une source responsable au commandement de la police a dit à l'agence SANA que l'obus était tombé devant l'hôtel al-Ayam al-Sabaa fréquentée par les piétons dans la rue d'al-Thawra, ce qui avait fait un enfant martyr âgé de 8 ans et 8 blessés parmi les citoyens, dont 3 femmes.
En outre, des terroristes ont fait exploser à l'aube un engin déposé sous la voiture de l'ophtalmologiste Raghda al-Farra à Machrou' Domar à Damas.
Une source du commandement de la police a affirmé à la correspondante de Sana que l'ophtalmologiste al-Farra a été grièvement blessée.
De même, deux civils ont été blessés suite à l'explosion d'un engin planté près de l'aéroport de Mazzeh à Damas, d'après des informations préliminaires.
Le ministère des affaires étrangères et des expatriés a adressé deux messages identiques au secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de sécurité sur l'attentat terroriste de Jaramana d.
Le ministère a fait savoir que des terroristes du réseau de l'Etat islamique en Irak et à al-Cham, affilié à al-Qaïda, ont fait exploser une voiture piégée dans la place de Siyouf à Jaramana, ce qui avait fait 10 martyrs et 66 blessés parmi les citoyens.
Le ministère a indiqué que le réseau de l'Etat islamique en Irak et à al-Cham, inscrit par les Nations Unies sur la liste des entités terroristes affiliées à Qaïda, a reconnu la responsabilité de ce crime qui s'ajoute aux attaques terroristes exécutés par des réseaux appartenant à Qaïda durant les derniers mois en Syrie et qui avaient fauché la vie des dizaines de citoyens innocents du fait des attentats terroristes qui s'étaient produits dans plusieurs régions en Syrie.
Le ministère a ajouté que la Syrie qui fait part de ce nouveau crime que l'un des réseaux de Qaïda inscrit par le Conseil de sécurité sur la liste des entités terroristes avait reconnu la responsabilité, souhaite que le Conseil condamne clairement ce crime et renouvelle sa position rejetant le terrorisme sans prendre en considération le lieu et le temps où il est perpétré.
Le ministère a réclamé aux pays et aux parties qui appuient les groupes terroristes armés en Syrie de mettre fin à la fourniture de ce genre de soutien logistique et militaire aux groupes terroristes et de s'engager rigoureusement aux conventions internationales relatives à la lutte contre le terrorisme.
"L'adoption par le Conseil de sécurité d'une position claire face à ces crimes terroristes adresse un message fort à leurs auteurs que la communauté internationale est unifiée face au terrorisme, loin de la politique de double critère qui encourage ces terroristes à poursuivre leurs crimes illimtés", a souligné le ministère.
Le ministère a fait noter que la reconnaissance par le réseau de l'Etat islamique en Irak et à al-Cham de la responsabilité des crimes terroristes exécutés en Syrie et en Irak fait preuve des risques de la propagation de ces crimes au-delà des frontières des pays.