La création du poste de ministre adjoint des Affaires étrangères pour le Soudan: nouvelle orientation de la politique étrangère de l’Egypte post-Moubarak
Le ministère des Affaires étrangères égyptien a affirmé, par la voix du directeur du son département pénal, Mahmoud Ezzat, que le président Omar al-Bashir sera à l'abri de toute poursuite en Egypte, au cas où son pays ratifiait la Convention de Rome concernant la Cour pénale internationale.
Ezzat a déclaré que « Omar al-Bashir est accusé mais aucun jugement n’a été émis contre lui », ajoutant que « l’Egypte, malgré sa non-ratification du traité, a toujours respecté ses dispositions, tout comme il était décidé à ne pas entreprendre une action nuirait à la relation historique qui lien les deux pays et les deux peuples ».
Et de poursuivre : « Bashir peut se rendre en Egypte à tout moment, et ce dans le cadre des relations spéciales entre les deux pays ».
Pour sa part, le ministre adjoint aux Affaires étrangères pour le Soudan, Mohamed Morsi, a réitéré le soutien constant de l'Egypte pour le Soudan et de construire à la Cour pénale internationale.
A noter, que la création du poste de ministre adjoint des Affaires étrangères pour le Soudan traduit bien que la nouvelle orientation de la politique étrangère de l'Egypte après la révolution du 25 Janvier et le désir de cette dernière à ouvrir une nouvelle page dans les relations avec le Soudan.