La femme de Badaoui a démenti sur twitter les informations faisant état du repentir de son mari devant le juge.
Un tribunal saoudien a condamné un saoudien à sept ans de prison et à 600 flagellations. La raison de cette décision est encore plus choquante : il est accusé d’avoir créé un site électronique qui "porte atteinte aux valeurs islamiques et qui
répand des idées libératrices".
Fondateur du « réseau libéral saoudien », Raëf Badaoui est détenu depuis juin 2012. Le quotidien saoudien alWatan a indiqué mardi que Badaoui est accusé d’avoir critiqué « la police religieuse (le comité de l’ordonnance du Bien et de l’interdiction du mal) et appelé à l’émancipation religieuse ».
Selon le ministère français des affaires étrangères, Paris est contrariée de la décision et reste attachée à la liberté de l’expression et de l’opinion.
L’organisation Human Rights Watch a souligné que le site de l’accusé comprenait des articles critiquant des personnalités religieuses éminentes.
La femme de Badaoui a démenti sur twitter les
informations faisant état du repentir de son mari devant le juge. « Le
juge lui a demandé s’il était musulman et mon mari lui a répondu que oui,
refusant que quelqu’un mette en doute son appartenance religieuse »,
a-t-elle encore dit.