Selon des medias iraniens, la Turquie a posé trois exigences à M. Rohani..
Le ministre turc des affaires étrangères Davutoglu s’est réuni avec le nouveau président iranien Hassan Rouhani après la cérémonie de son investiture et l'a invite à se rendre en Turquie.
Il a déclaré sur son chemin de retour à Ankara, que le président Rouhani est "à la fois un homme de religion et de politique. C'est une personnalité à la fois religieuse, avec un long parcours de diplomate et qui entretient de bonnes relations avec les grands diplomates du monde et tout ceci pourrait frayer le chemin à son succès » .
Concernant le dossier syrien, Davutoglu a annoncé qu'il «a informé le président iranien de la position de la Turquie envers la crise en Syrie, soulignant canara ne suit pas une politique sectaire ou partisane ou ethnique, mais basé sur les principes fondamentaux de la politique étrangère de la Turquie, à savoir la paix, la stabilité, la volonté populaire".
Et de poursuivre : «la Turquie est prête à tenir des pourparlers amicales avec le nouveau gouvernement iranien sur diverses questions, notamment la question syrienne ».
Il a souligné que «Rohani a assuré, au cours de la réunion, l'importance des consultations avec la Turquie sur la crise syrienne, espérant mener des discussions approfondies lors de prochaines réunions».
Toutefois, selon des medias iraniens, la Turquie a posé trois exigences à M. Rohani : d'abord une révision de la politique iranienne en Syrie surtout à l’égard des forces du Hezbollah afin de les pousser à se retirer de la Syrie En second lieu, l'Iran doit analyser la question syrienne comme faisant partie d’un tout. En troisième lieu, l'Iran, doit reconnaître que le régime syrien est tyrannique tout comme il le fait envers l’entité sioniste.
Rappelons que Davutoglu a déclaré au cours de la visite du premier ministre du Kurdistan irakien Nechirvan Barzani, à Ankara et du ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, que «les parties ont insisté sur l'importance de la composante kurde dans l'établissement de la paix en Syrie, et que cela pourra est réalisable en cas d’unité des factions kurdes autour de l'opposition syrienne».
Par ailleurs, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué, que le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a contacté Lakhdar Brahimi pour discuter des «questions de règlement de la crise en Syrie dans le cadre de l’organisation d’une Conférence internationale destinée à déclencher un dialogue avec la Commission nationale syrienne».