As Safir a essayé de demander des précisions au chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, au sujet de ses dernières prises de position.
As Safir a essayé de demander des précisions au chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, au sujet de ses dernières prises de position. «Interprétez-les comme vous le souhaitez, a-t-il dit. Ce que j’ai dit s’explique par lui-même».
M. Joumblatt avait déclaré que «des mois ont passé depuis la désignation de Tammam Salam et que les tentatives de former un gouvernement d’unité nationale ou d’intérêt national se sont révélées vaines, aussi le Front de lutte nationale considère-t-il que cette crise ne peut plus perdurer indéfiniment».
«Cela vaut d’autant plus que le vide s’étend à plusieurs postes et que nous sommes à la veille d’une élection présidentielle», a souligné le chef du PSP, affirmant que son bloc parlementaire «pourrait examiner les options possibles pour sortir de cet horizon bouché et adopter de nouvelles positions loin des théories du complot que certaines plumes affectionnent».
Des sources proches de M. Joumblatt ont indiqué que le leader druze «n’est pas du tout opposé à la formation du gouvernement neutre si c’est le seul moyen de sortir le pays de la paralysie.»
Mais d’autres sources bien informées estiment qu’à travers ses prises de positions, M. Joumblatt tente de sonder deux principaux acteurs: les Saoudiens d’abord, qui lui ont ravi le changement gouvernemental et la désignation de Tammam Salam sans lui payer le prix adéquat.
En second lieu, il s’adresse au tandem Berry-Hezbollah, qui a fait preuve de trop de confiance dans ses positions, à tel point que ces derniers temps il l’a négligé et s’est comporté comme si M. Joumblatt était dans «la poche» et n’encouragerait pas le président Michel Sleiman à former un gouvernement neutre au sein duquel Amal et le Hezbollah ne seraient pas représentés.
As Safir-Médiarama