26-11-2024 12:25 PM Jerusalem Timing

Un groupe libanais revendique l’enlèvement de deux Turcs

Un groupe libanais revendique l’enlèvement de deux Turcs

Selon l’agence de presse nationale libanaise, les deux pilotes étaient à bord d’un bus transportant des passagers de la Turkish Airlines

 

Un groupe baptisé “les visiteurs de l’imam Reda” a revendiqué l’enlèvement de deux pilotes turcs travaillant pour la compagnie Turkish Airlines vendredi matin sur la route de l'aéroport de Beyrouth.

L’objectif de ce rapt est de faire pression sur Ankara pour libérer les neuf pèlerins détenus depuis mai dernier par les groupes armés en Syrie.

Dans un message à l’adresse des autorités turques, le groupe précité dit :

« Quand les pèlerins rentreront, les capitaines seront libérés ».

Selon l’agence de presse nationale libanaise, les deux pilotes étaient à bord d’un bus transportant des passagers de la Turkish Airlines, lorsque des hommes armés ont enlevé deux d’entre eux : le pilote et le co-pilote.

"Une opération d'enlèvement a eu lieu à 03H00 ce matin visant un bus transportant plusieurs membres d'équipage d'un avion de Turkish Airlines qui venait de l'aéroport et se rendait à l'hôtel", avait dit le ministre de l’intérieur Marwan Charbel.

A la suite de cet enlèvement, des soldats de l'armée libanaise se sont déployés dans le secteur, deux transports de troupes se positionnant en bord de route où l'incident a eu lieu.

Dans des déclarations à la télévision turque, l'ambassadeur de Turquie à Beyrouth, Inan Ozyildiz, a affirmé que "l'affaire était suivie de près" et qu'il travaillait avec "les parties libanaises pour la libération des deux pilotes".
Le Liban menait en effet depuis de longs mois des négociations avec la Turquie pour obtenir la libération des pèlerins libanais, Ankara étant la partie qui décide ou non de leur relaxation.

Les familles des personnes enlevées ont manifesté à plusieurs reprises devant les locaux de Turkish Airlines à Beyrouth, appelant Ankara à user de son influence auprès des rebelles pour obtenir la libération de leurs proches.

Pour l’instant, plusieurs conditions politiques imposées par les ravisseurs ont saboté leur libération.