Mille et mille stratèges et ruses avaient été déployés pour le dissuader de diriger la prière .

Les tentatives du courant du
Futur d’évincer le mufti de la République libanaise se poursuivent. Sans aboutir!

Le jour de l’Eid al-fitr, qui marque lafin du mois de Ramadan, des rumeurs ont circulé sur la volonté du parti des Hariri au Liban de provoquer des diputes à l’intérieur de la mosquée al Amine, où le mufti dirige la prière de l’Eid, chaque année. Les députés et dirigeants de ce parti  allaient se retirer de la mosquée au cours de son prêche et provoquer un accrochage armé.

De plus, une source sécuritaire fiable a contacté les proches de Qabbani pour les mettre en garde du danger d’aller au centre-ville, sous prétexte qu'elle avait reçu des renseignements selon lesquelles le courant du Futur ferait tout pour le faire descendre de sa tribune.

Certains proches du mufti lui ont conseillé de changer la mosquée voire de ne plus diriger la prière de l’Eid. Sans toutefois le convaincre: dans la nuit de mercredi à jeudi, il trancha sa
position : « J’irai à la mosquée Mohammad el-Amine demain (jeudi)
même au prix de ma vie ».

Nouvelles séries de pressions à 2h00 du matin, la même source sécuritaire a contacté les milieux proches du mufti pour leur dire que ce ne sont pas des accrochages qui éclateront, mais une voiture piégée était préparée pour assassiner Qabbani sur le chemin de la mosquée en question.

Or, cette information n’a pas été communiquée au mufti. Son équipe sécuritaire s'est chargée immédiatement d'entamr une série de contacts avec des commandants de l’armée qui ont ratissé la région pour s’assurer de la nouvelle. 400 soldats ont été mis en service avec pour mission de protéger le convoi de Qabbani, sa maison et la mosquée al-Amine.

aucun changement n'a entaché le programme du mufti. Tout juste son trajet vers la mosquée a été modifié. Des mesures supplémentaires ont été prises.

Grande surprise le matin de la prière: à sa sortie de son domicile, plus de 150 voitures attendaient le mufti de son domicile, alors que d’autres l’avaient précédé à la mosquée. Arrivé là-bas, plus de 1000 personnes l'attendaient. 

Déchu, le Futur s'est abstenu dans ses médias de diffuser l’information ni transmettre les images à son public. Ils s'est contenté de couvrir les rites de l’Eid depuis Saida, où se s'étaient rendus l'ancien Premier ministre Fouad Siniora et Nader Hariri, pour y prier derrière le mufti qui y a 6té imposé par lui: cheikh
Salim Soussane.

Sur le terrain, les dirigeants sécuritaires du Futur M.G. et B. A. ont fait irruption à l’intérieur de la mosquée à la tête de 40 personnes. Ils avaient l’air de vouloir y provoquer une dispute, mais ont dû se rétracter, a la vue du nombre important des  fidèle qui s'y trouvaient malgré les appels du Futur au boycott .

C’est ainsi que le mufti a remporté le défi de la prière de l’Eid et que la magie s’est retourné contre le magicien. On rapporte que Cheikh Qabbani a dit à l’un de ses proches dans la mosquée : « Je suis très heureux en ce jour pour ce soutien
populaire, je ne veux plus que quiconque m’accompagne dorénavant. Je suis
protégé par les gens et ils sont mille fois meilleurs que certains politiciens
menteurs ».

Dans son allocution il a appelé les responsables du pays à s'employer pour unir les Musulmans et à ne pas rester accroché au pouvoir et aux richesses à tout prix. 

Il a également appelé les Libanais,  «  musulmans et chrétiens, à ne pas s’entretuer et à faire attention à la grande discorde préparée par l’ennemi pour brûler et détruire le Liban ».

Tarduit par notre site du journal libanais Assafir