Les cinq Jordaniens avaient cessé de s’alimenter le 2 mai
Quatre
des cinq prisonniers jordaniens dans les geôles sionistes ayant entrepris il y
a trois mois une grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention
ont cessé leur mouvement, ont rapporté lundi des responsables israéliens.
"Quatre prisonniers jordaniens ont
arrêté de leur propre gré et sans condition leur grève de la faim", a
déclaré à l'AFP une source au sein du service pénitentiaire d'Israël (IPS).
Le Comité national jordanien pour les
prisonniers en « Israël » a de son côté assuré qu'un accord avait été
passé, par l'intermédiaire du ministère jordanien des Affaires étrangères, pour permettre aux prisonniers de recevoir la visite de leur famille.
"La date de visite des familles
jordaniennes est fixée au 27 août", a assuré Fadi Farah, porte-parole du
Comité, précisant que le dernier des prisonniers encore en grève de la faim
continuait son mouvement dans l'espoir d'obtenir la libération de ses
codétenus.
Les cinq Jordaniens avaient cessé de
s'alimenter le 2 mai pour dénoncer
"les
mauvais traitements et les dures conditions" de détention dans les prisons
israéliennes.
Le Parlement jordanien avait appelé fin juin
à des efforts internationaux
pour
mettre un terme à la grève de la faim, affirmant qu'il tenait Israël pour
responsable
de "la sécurité et de la vie" des prisonniers.
Leurs familles réclament leur libération ou
leur transfert vers la
Jordanie.
Vingt-six Jordaniens sont actuellement détenus par Israël.