28-11-2024 01:24 AM Jerusalem Timing

Ban Ki-moon remercie la Syrie pour sa coopération sur les armes chimiques

Ban Ki-moon remercie la Syrie pour sa coopération sur les armes chimiques

Damas attend les inspecteurs de l’ONU dans les "tous prochains jours"

 

Damas attend la mission
d'inspection de l'ONU sur les armes chimiques "dans les tous prochains
jours" et "n'a rien à cacher", a affirmé jeudi un responsable au
sein du ministère syrien des Affaires étrangères.

   Cette annonce intervient quelques heures
après que l'ONU a affirmé que le départ des experts était "imminent",
après le feu vert du gouvernement syrien aux modalités proposées pour assurer
la sécurité et l'efficacité de la mission.

   "Les négociations entre la Syrie et
l'ONU se sont terminées de manière positive et l'équipe est attendue en Syrie
dans les tous prochains jours", a indiqué ce responsable à l’AFP, sous
couvert d'anonymat.

   "Il n'y a aucune difficulté dans les
négociations, et la Syrie a affirmé être prête à accorder toutes les facilités
pour que l'équipe puisse mener à bien sa mission", a-t-il ajouté. "La
Syrie n'a rien à cacher".

   Pouvoir et opposition s'accusent
mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques dans ce conflit qui dure
depuis 28 mois.

   Dans un communiqué de l'ONU, son secrétaire
général Ban Ki-moon a remercié le gouvernement syrien pour sa
"coopération" et réaffirmé que l'objectif de l'ONU était une
"enquête totalement indépendante et impartiale". 

   Le mandat des inspecteurs est d'évaluer s'il
y a eu utilisation d'armes chimiques ou non, mais pas de déterminer qui en est
responsable.

   L'équipe, conduite par le Suédois Aake
Sellström, est à La Haye depuis plusieurs jours dans l'attente
d'un départ pour Damas. Elle doit rester en Syrie "pour une période de 14
jours, qui peut être prolongée par consentement mutuel", précise l'ONU.

   Les Nations unies avaient annoncé fin
juillet que Damas autorisait les experts onusiens à enquêter sur trois sites où
l'utilisation d'armes chimiques a été rapportée.

   L'un de ces sites est Khan al-Assal, près
d'Alep (nord). Damas affirme que les rebelles y ont fait usage d'armes
chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes dont 16 soldats syriens.  

   Damas avait demandé une enquête des Nations
unies dès le mois de mars, mais insistait pour que l'ONU se concentre
uniquement sur le site de Khan al-Assal.