L’armée syrienne électronique affirme qu’elle défend "le peuple arabe syrien" contre "les campagnes menées par les médias arabes et occidentaux".
Le Washington Post a annoncé jeudi que son site internet avait été piraté par l'"Armée syrienne électronique", un groupe de hackers qui a déjà visé les sites de grands médias occidentaux pour relayer la parole du régime de Bachar al-Assad.
Dans une note, le quotidien américain explique que le site washingtonpost.com "a été piraté aujourd'hui (jeudi).
Les lecteurs qui lisaient certains articles ont été redirigés vers le site de l'Armée syrienne électronique. Ce collectif de pirates soutient le président syrien Bachar al-Assad".
L'"Armée syrienne électronique", ou SEA selon son acronyme anglais, s'est déjà illustrée ces derniers mois en piratant notamment le compter Twitter de l'agence de presse américaine Associated Press, avec un faux tweet indiquant que le président Barack Obama avait été blessé dans deux explosions à la Maison Blanche.
Le compte Twitter du service photo de l'AFP, de même que les réseaux sociaux de la BBC, d'Al Jazeera, du Financial Times ou du Guardian en ont aussi fait les frais.
Sur son site internet, la SEA affirme qu'elle défend "le peuple arabe syrien" contre "les campagnes menées par les médias arabes et occidentaux".