Il a rejeté toute atteinte à la souveraineté nationale syrienne en riposte aux appels à la partition.

Le chef du comité de coordination nationale de l’opposition en exil, Haytham Mannaa, a indiqué que l’un des points de divergences essentiels avec les autres opposants c’est qu’ils veulent reconnaitre les frontières de la Syrie de 1946, ce qui signifie renoncer à des terres syriennes au profit d’Israël et de la Turquie.

Dans un entretien accordé à United Press International, Mannaa a estimé que le report de la tenue de la conférence de paix internationale pour la Syrie connue pour Genève-2 sera le clou dans le cercueil de ce congrès qui servira en premier lieu les takfiris de l’opposition syrienne et les fanatiques au pouvoir.

Il a rejeté toute atteinte à la souveraineté nationale syrienne en riposte aux appels à la partition.
« Il est nécessaire que les parties essentielles, les Etats-Unis, la Russie et les nations Unies doivent tenir Genève-2 dans les plus brefs délais, parce que le compte à rebours de la guerre d’usure en Syrie sert les takfiris de l’opposition et les fanatiques au pouvoir », a-t-il dit.

Sur la question kurde, Mannaa a reconnu qu’il est du droit de chaque Kurde du monde d’aspirer à un Kurdistan.

Selon lui, la démocratie représente la meilleure solution pour permettre aux peuples de la région de jouir de leurs droits.

« Nous sommes en faveur d’une direction civile autonome dans le processus de la reconstruction de la nouvelle Syrie et nous nous sommes mis d’accord avec cinq partis kurdes, dont le parti de l’Union démocratique, membre du comité de coordination ».

traduit de Syria truth