Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a critiqué vendredi le silence des pays du Golfe et accusé les takfiris d’être à l’origine de l’attentat.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a condamné l'attentat ayant fait 26 martyrs jeudi dans la banlieue sud de Beyrouth.
"Cet acte criminel et honteux est une attaque contre la sécurité et la stabilité du Liban", a déclaré dans un communiqué le secrétaire général du CCG, Abdelatif Zayani.
L'attentat à la voiture piégée au cœur d'un quartier densément peuplé a visé "la cohabitation pacifique au Liban, en semant la sédition" parmi les différentes communautés du pays, a-t-il ajouté.
Le CCG qui soutient militairement la rébellion en Syrie a décidé en juin d'imposer des sanctions aux membres du Hezbollah « vivant dans ses Etats membres », en raison de son soutien à Damas.
Le secrétaire général du CCG, qui regroupe Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, a appelé les différents groupes à "ne pas donner d'espace aux vandales, aux chantres de la sédition et aux terroristes", affirmant que le CCG se tenait aux côtés du Liban "contre tout ce qui menace sa stabilité".
Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a critiqué vendredi le silence des pays du Golfe et accusé les takfiris d'être à l'origine de l'attentat qui a également fait 325 blessés. Des sources sécuritaires ont accusé les services de renseignements d’un grand pays du Golfe de commanditer ces groupes takfiris.