Il est du devoir des responsables concernés de fournir la couverture politique nécessaire pour poursuivre les suspects, afin que l’expérience de Abra ne se reproduise pas.

Le réseau suspecté d’avoir préparé et exécuté les attentats de Roueiss, de Bir al-Abed, des routes de la Békaa et les tirs de roquettes contre la banlieue sud, est composé de 16 personnes, y compris un homme de religion extrémiste.

Certaines «grosses têtes» de ce groupe seraient liées à Al-Qaïda. Trois d’entre elles ont été arrêtés par les services de renseignements militaires.

Des informations indiquent que ce réseau a pris comme quartier général la localité de Ersal et ses montagnes. Des sources du ministre de la Défense, Fayez Ghosn, indiquent que c’est l’armée qui choisira le timing et la méthode pour arrêter ces suspects.

Cette opération nécessite une coopération avec la localité de Ersal et son autorité politique, qui doivent aider l’Etat pour arrêter les suspects.

Ces mêmes milieux indiquent que le but est de combattre le terrorisme sans glisser dans la discorde, et mettent en garde contre les allusions de certaines forces politiques qui laissent entendre que Ersal serait ciblée pour des raisons politiques et confessionnelles, alors que la localité devrait être partenaire dans le démantèlement des réseaux qui constituent pour elle un fardeau.

Les milieux du ministère de la Défense indiquent que l’armée, qui avait réussi à prouver par le son et l’image, qu’elle avait été agressée à Abra, à l’Est de Saïda, possède suffisamment de preuves impliquant les membres du réseau de Ersal dans les attentats.

Il est du devoir des responsables concernés de fournir la couverture politique nécessaire pour poursuivre les suspects, afin que l’expérience de Abra ne se reproduise pas.

AsSafir + Mediarama