C’est ce qu’a déclaré le président yéménite.
Le Yémen a demandé à Washington de lui fournir des drones, et les frappes menées par ces appareils entrent dans le cadre d'une coopération dans la "lutte contre le terrorisme", a déclaré le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi.
Cette déclaration survient alors que deux soldats ont été tués et six autres blessés vendredi dans un attentat suicide dans l'est du pays, a déclaré un responsable militaire, imputant l'attaque à Al-Qaïda.
"J'ai parlé à l'administration américaine afin qu'elle nous aide avec cette technologie", a déclaré le président yéménite, en évoquant les drones, dans un discours rapporté par l'agence officielle Saba tard jeudi.
Les drones ont tué des dizaines de membres d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) au Yémen. Seuls les Etats-Unis possèdent de tels appareils dans la région.
M. Hadi a défendu l'utilisation des drones, en disant qu'ils étaient plus précis que d'autres armes.
"La coopération dans le cadre de la lutte contre le terrorisme n'est pas un secret", a-t-il ajouté en référence au combat des autorités yéménites, soutenues par les Etats-Unis, contre Al-Qaïda.
"Nous faisons partie d'une salle d'opérations à Djibouti, et nous avons aussi des officiers dans une salle de contrôle à Bahreïn, dans le cadre d'un effort militaire international pour combattre et surveiller les terroristes", a-t-il encore dit.
Vendredi, une voiture bourrée d'explosifs "conduite par un kamikaze d'Al-Qaïda" a explosé à un barrage à l'entrée de la ville de Chibam, dans la province du Hadramout, a déclaré à l'AFP un responsable militaire, en faisant état de deux soldats tués et de six militaires blessés.