La branche maghrébine d’Al-Qaïda a promis de se venger "rapidement du Hezbollah au nom des sunnites".
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a accusé le Hezbollah libanais d'être derrière les attentats qui ont fait 45 morts vendredi à Tripoli, la capitale du nord du Liban, dans un message publié samedi sur Twitter.
"Nous sommes sûrs que la main du Hezbollah, basse organisation qui se tient aux côtés de Bachar a trempé
dans cet acte répréhensible", écrit Aqmi.
Le double attentat à la voiture piégée qui a frappé deux mosquées de Tripoli vendredi n'a pas été revendiqué. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière depuis la fin de la guerre civile au Liban (1975-1990).
La branche maghrébine d'Al-Qaïda a promis de se venger "rapidement du Hezbollah au nom des sunnites".
Au Liban, le chef du gouvernement sortant Najib Mikati a décrété un deuil national samedi "en signe de solidarité avec les familles des victimes et de refus du terrorisme", et la sécurité a également été renforcée pour prévenir de nouvelles attaques.