Parmi les chefs d’état-major réunis: ceux de l’Arabie saoudite, du Qatar, de Turquie, de Grande-Bretagne, de France, d’Allemagne, d’Italie et du Canada .

 

Selon des responsables  militaires, cités par le quotidien libanais asSafir,   les chefs d'états-majors de dix pays, dont les Etats-Unis,  la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar, se sont réunis en Jordanie ce Lundi pour discuter de la situation en Syrie et de ses répercussions sur la sécurité de la région.

Il s’agit de la troisième réunion de ce genre qui a lieu cette année sur la Syrie.

Selon l'agence d’informations jordanienne Petra, citant une source militaire du commandement général des Forces Armées jordaniennes , « à l'invitation du chef d'état-major jordanien Mechaal Mohamed el-Zeben et du chef du Centcom, le commandement américain chargé de 20 pays du Moyen-Orient et d'Asie centrale, le général Lloyd Austin, une réunion de deux jours aura lieu avec la participation du général Dempsey, chef d'état-major interarmées, ainsi que des chefs d'état-major d'Arabie saoudite, du Qatar, de Turquie, de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne, d'Italie et du Canada ».

Un responsable du gouvernement jordanien a affirmé que cette réunion se tiendrait lundi et mardi à Amman. "Les participants sont en train d'arriver à Amman. Un communiqué officiel sera diffusé au moment du début de la réunion", a-t-il dit sans autre précision.

La source militaire a déclaré que «cette réunion sera l'occasion pour les pays participants des pays frères et amis de discuter des questions relatives à la sécurité de la région et des répercussions de la crise syrienne sur la région, ainsi que de discuter des aspects de la coopération militaire entre ces pays et la Jordanie en vue de préserver la sécurité de la Jordanie et de ses citoyens».

Un porte-parole du ministère britannique de la Défense a déclaré que «  la réunion est la troisième du genre  cette année afin de discuter de la  situation en Syrie et la façon dont les pays voisins peuvent aider à faire face aux risques encourus par la région », ajoutant que « la réunion était prévue depuis longtemps, elle n’est pas liée aux rapports de l’attaque d'armes chimiques près de Damas».

Pour sa part, une  source militaire européenne a déclaré que « les événements de Damas ont donné une nouvelle importance ». Il a poursuivi en disant «nous nous attendons à parler principalement de la stabilité en Jordanie ... Mais la Syrie va dominer la réunion ».

Rappelons que le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Jawdeh avait indiqué dimanche que cette réunion était "prévue depuis des mois".

 La réunion "discutera de la situation et des scénarios sur le terrain, tout particulièrement après les récents développements dangereux. Les chefs d'état-major doivent entamer des discussions sérieuses", avait-il dit.

Il a souligné que «depuis longtemps nous avons  mis en garde contre le danger de l'utilisation des armes chimiques classiques parce que nous sommes un pays voisin de la Syrie ».

Pour sa part, le ministre égyptien, qui en est à sa première visite dans la région, a déclaré que «le Moyen-Orient traverse de graves défis, nous sommes confrontés à des problèmes graves», ajoutant que «la situation en Syrie est douloureuse et tous les jours et elle est le théâtre d’ évolutions qui ne favorisent aucune des parties ».