19-05-2024 04:31 PM Jerusalem Timing

La Jordanie refuse d’être la "rampe de lancement" d’une intervention en Syrie

La Jordanie refuse d’être la

Ces déclarations interviennent au second jour d’une réunion entre les chefs d’état-major de plusieurs pays occidentaux et moyen-orientaux pour examiner les retombées du conflit en Syrie.

 

La Jordanie ne sera pas une "rampe de lancement" pour une intervention militaire chez son voisin syrien, a affirmé un haut responsable gouvernemental mardi.
"La position de la Jordanie n'a pas changé. Le territoire jordanien ne sera pas utilisé comme rampe de lancement pour une quelconque opération militaire contre Damas", a-t-il déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Amman a maintes fois appelé à une solution politique en Syrie. Ces déclarations interviennent au second jour d'une réunion entre les chefs d'état-major de plusieurs pays occidentaux et moyen-orientaux pour examiner les retombées du conflit en Syrie.

 "Il n'est pas prévu que les conclusions de cette rencontre sur les développements en Syrie soient publiées, en raison de la nature de la réunion", a indiqué ce responsable sans élaborer.

L'agence nationale Petra a cité un porte-parole de l'armée jordanienne disant que la rencontre avait lieu à l'invitation du chef de l'armée jordanienne, Meshaal Mohamed al-Zaban, et du Général Lloyd Austin, chef du Centcom, le commandement américain en charge de 20 pays du Moyen Orient et d'Asie.

 Le chef d'état-major américain Martin Dempsey était attendu, selon Petra, tout comme les chefs d'état-major saoudien, qatari, turc, britannique, français, allemand, italien et canadien.

"Nous le redisons, cette rencontre était prévue depuis des mois. D'autres rencontres de ce genre ont eu lieu à Londres et à Doha", a souligné le responsable.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Jawdeh avait indiqué dimanche que cette réunion serait l'occasion de discuter "de la situation et des scénarios sur le terrain, tout particulièrement après les récents développements dangereux. Les chefs d'état-major doivent avoir des discussions complètes et examiner les retombées."