"Une guerre régionale renversera la table sur la tête de toutes les parties, rapporte une source proche du Hezbollah", rapporte une source proche du Hezbollah.

Des sources responsables au Hezbollah ont averti que toute intervention occidentale contre la Syrie provoquera, en fin de compte, une guerre régionale.

«La décision américano-britannique et, plus généralement, internationale, de frapper le régime syrien constitue forcément un soutien à l’Organisation de l’Etat islamique en Irak et au Levant et au Front al-Nosra, qui sont les deux faces d’Al-Qaïda, et sont les groupes les plus puissants et les plus efficaces au sein des rebelles syriens», précisent ces mêmes sources avant d’ajouter: «La communauté internationale soutient, par conséquent, Al–Qaïda et l’aidera à prendre le dessus non seulement contre le régime syrien et ce qu’il représente, mais aussi au Liban. Et cela, l’Iran et le Hezbollah ne le permettront absolument pas, même se cela devait provoquer une guerre régionale qui renverserait la table sur la tête de toutes les parties».

 Les sources dirigeantes du Hezbollah sont apparues très sévères dans leur approche concernant les récents développements au Liban. Elles ont souligné que «la guerre entre le parti et un certain Etat du Golfe et ses services de renseignements est désormais ouverte», avant de poursuivre: «C’est la première fois depuis la fondation du Hezbollah, en 1982, que le bloc parlementaire du parti, dirigé par Mohammad Raad, qui est membre du Conseil de la Choura, accuse les services de renseignements d’un pays du Golfe d’être responsables de l’attentat de Roueiss, dans la banlieue sud de Beyrouth. C’est la première fois aussi que le Hezbollah n’utilise pas des gangs de velours et souligne la nécessité de faire face à cet Etat du Golfe et à ses alliés au Liban, qui appuient et couvent les takfiristes, en leur offrant des sanctuaires pour tuer comme bon leur semble».

Selon ces mêmes sources, le Hezbollah a pris la décision qu’il ripostera «encore plus durement» à toute nouvelle attaque d’Al-Qaïda.