La presse chinoise appelle à une union mondiale contre des frappes en Syrie.
Le chef de la diplomatie chinois, Wang Yee, a mis en garde contre une intervention militaire en Syrie qui déstabilisera les pays de la région.
« Seule une solution politique peut régler la crise syrienne », a réitéré le chef de la diplomatie chinois, qui a appelé à la retenue.
Il a par ailleurs mis en garde contre "toute ingérence" dans l'enquête en cours de l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août.
La presse chinoise appelle à une union mondiale contre des frappes en Syrie
De son côté, la presse officielle chinoise a appelé jeudi à une mobilisation internationale pour empêcher une intervention armée occidentale en Syrie, qui semble désormais probable à court terme.
"La communauté internationale devrait faire preuve de patience plutôt que de se laisser mener par le bout du nez par les services de renseignement américains", a écrit le journal China Daily dans un éditorial intitulé: "Pas d'excuse pour des frappes".
"Il y a dix ans, les Etats-Unis et leurs alliés ont contourné l'ONU pour imposer par la force un changement de régime en Irak, sous le prétexte que ce régime détenait des armes de destruction massive. Cela ne doit pas être permis une nouvelle fois", a ajouté le quotidien.
"Une intervention militaire sans mandat de l'ONU ne fera qu'aggraver encore la situation en Syrie", a prévenu le China Daily.
"Les forces mondiales opposées à une intervention militaire doivent s'unir et empêcher cette attaque occidentale en Syrie", a de son côté prôné le journal Global Times dans un commentaire.
"Si ces frappes se produisent, elles (les forces mondiales) doivent ouvertement soutenir la résistance du gouvernement syrien. Il est nécessaire que la Russie et l'Iran envisagent de fournir une assistance militaire directe (au pouvoir syrien)", a poursuivi ce quotidien.
"Mettre en avant une 'indécence morale' (usage présumé d’armes chimiques) comme excuse justifiant la préparation d'une intervention militaire apparaît précipité et irréfléchi", a rétorqué le Global Times.