Selon lui, l’intervention militaire étrangère ne visera "point de civils".

Le président de la coalition de l’opposition syrienne Ahmad el-Jarba a considéré que la frappe militaire américaine contre son pays « changera les équilibres de force sur le terrain » et le régime « est en train de rendre son dernier souffle ».

Dans une interview télévisée, el-Jarba a dit : « Cette opération changera les équilibres de force sur le terrain comme je l’ai demandé dès le premier jour. L’armée syrienne libre est prête à terminer la bataille avec le régime », appelant à « se séparer de ce régime parce qu’il va rendre son dernier soupir ».

Tout en rassurant que cette intervention militaire ne visera « point de civils », il a dit que « la machine de guerre de ce régime sera la cible de la frappe internationale ».

« Nous voulons que l’Occident chasse l’Iran et le Hezbollah de la Syrie, et empêche la Russie de s’ingérer dans les affaires syriennes », a-t-il poursuivi, affirmant que les pays occidentaux « ne nous ont pas fourni d’armes ».

Et d’ajouter : « L’Occident nous fournira des armes après la frappe chimique dans la Ghouta, mais nous allons œuvrer pour que ces armes ne tombent pas dans les mains des takfiris ».

Poursuivant sa campagne contre le Hezbollah et l’Iran, Ahmad el-Jarba a prétendu que l’aéroport international de Rafic Hariri est devenu l’aéroport d’Ali Khamenei. L’Iran n’a pas bougé lorsque le Hezbollah a été frappé, et ne défendra pas Assad ».

A la question de savoir les dernières nouvelles au sujet des pèlerins libanais enlevés à Azaz, le chef de la coalition syrienne a imputé aux discours inflammatoires de Sayed Hassan Nasrallah la responsabilité de l’échec de toute solution à l’affaire des détenus.

Par ailleurs, Ahmad el-Jarba a accusé le régime syrien d’être derrière l’attentat de la banlieue Sud, qualifiant le Hezbollah de « parti terroriste par excellence ». Selon lui, les Libanais ont payé un lourd tribut des agissements du Hezbollah.