Depuis plusieurs jours, l’entité sioniste se prépare à d’éventuelles répercussions à la frontière nord en cas d’intervention étrangère contre la Syrie.
"Israël" a déployé ses systèmes d'interception anti-missiles à Tel Aviv vendredi tandis que Washington continue de rechercher une "coalition internationale" pour mener une frappe contre la Syrie, a annoncé la radio militaire israélienne.
Une batterie anti-missiles a été déployée dans la matinée dans l'agglomération de Tel Aviv, a ajouté la radio.
De son côté, le site internet Ynet a indiqué que ce système d'interception anti-missiles était positionné vers le nord, en direction du Liban et de la Syrie.
Netanyahu prétend une faible implication d'"Israël"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué jeudi qu' « Israël » avait déployé ses systèmes d'interception anti-missiles dans la perspective de débordements en cas d'intervention militaire étrangère contre la Syrie.
"Malgré la faible implication d'Israël sur le dossier syrien nous avons décidé de déployer des batteries (du système anti-missiles) Iron Dome ainsi que d'autres systèmes d'interception", a dit Netanyahu, cité dans un communiqué de ses services, avant des consultations sécuritaires au ministère de la guerre.
"Nous ne sommes pas impliqués dans la guerre en Syrie. Mais je répète que si quelqu'un tente de nuire aux citoyens israéliens, Tsahal (l'armée israélienne) répliquera avec force", a-t-il dit, dans un message également diffusé aux actualités du soir sur les chaînes de télévision israéliennes.
Le chef d'état major israélien, le général Benny Gantz a de son côté indiqué que l'armée israélienne était "prête à tous les scénarios".
Le président israélien Shimon Peres avait prétendu dans la journée que son pays n'était pas impliqué dans les événements en Syrie, tout en déclarant qu'en cas de menace, l’entité sioniste répliquerait "avec toute sa force".
"Israël n'est pas, et n'a jamais été, impliqué dans les combats en Syrie, mais si quiconque essaie de nous blesser, nous répliquerons de toute notre force", a Peres dans un communiqué.
Depuis plusieurs jours, l’entité sioniste se prépare à d'éventuelles répercussions à la frontière nord (avec le Liban) en cas d'intervention étrangère contre la Syrie, et le cabinet de sécurité israélien a approuvé mercredi le rappel "en cas de besoin" d'un millier de réservistes dans le nord.
Jeudi, les Israéliens ont continué à faire la queue dans les principales villes de la Palestine occupée, parfois dans un certain désordre, pour obtenir des masques à gaz dans les centres de distribution.
Ces kits comprenant masques à gaz et seringues d'atropine (antidote aux gaz neurotoxiques) avaient déjà été distribués en 1991 pendant la guerre du Golfe.