M. Kerry a également assuré que forts de l’expérience de l’invasion de l’Irak il y a dix ans fondée sur de faux renseignements sur des armes de destructions massive, les Etats-Unis ne commettraient pas la même erreur.
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a déclaré vendredi que les États-Unis devaient mener une action ciblée sans troupes au sol contre la Syrie, accusée d'avoir soit-disant perpétré des attaques aux armes chimiques contre son peuple.
Pour cette possible opération militaire, John Kerry a dit compter sur les alliés que seraient la France, la Ligue arabe et l'Australie. Il a également estimé que cette opération serait un message envoyé à l'Iran et au Hezbollah, soutiens de Damas.
La Maison Blanche a par ailleurs affirmé avoir la "forte certitude" que le régime syrien était responsable de l'attaque aux armes chimiques qui a fait selon eux 1.429 dont 426 enfants morts près de Damas le 21 août.
Lors d'une déclaration solennelle à la presse, M. Kerry a parlé d'une réponse militaire "ajustée" et qui ne serait pas "infinie" dans le temps.
Le président américain Barack Obama "a dit très clairement que, quelle que soit la décision qu'il prendra sur la Syrie, elle ne ressemblera en rien à l'Afghanistan, l'Irak ou même la Libye. Il n'y aura pas de troupes au sol", a insisté M. Kerry.
M. Kerry a également assuré que forts de l'expérience de l'invasion de l'Irak il y a dix ans fondée sur de faux renseignements sur des armes de destructions massive, les Etats-Unis ne commettraient pas la même erreur.
"Nos services de renseignement ont passé en revue et repassé en revue soigneusement les informations sur cette attaque" chimique en Syrie le 21 août.
"Cela a été fait de manière plus attentive que lors de l'expérience de l'Irak. Nous ne répèterons pas ce moment", s'est engagé M. Kerry.
Selon un rapport du renseignement américain diffusé par la Maison Blanche et disant s'appuyer sur de "multiples" sources, le gouvernement de Bachar al-Assad a eu recours à des gaz neurotoxiques dans cette attaque, dont il est "hautement improbable" qu'elle ait été commise par les rebelles.