"Israël" derrière les attentats au Liban, affirme le chef du parlement.
Le président de la chambre des députés, Nabih Berri, a affirmé samedi, que "toutes les armes en dehors du contrôle de l'armée libanaise et de la résistance sont refusées.
S'exprimant lors d'un discours à l'occasion de la commémoration de la disparition de l'Imam Moussa el-Sadr, M. Berri s'est demandé "si les armes de la résistance sont-elles refusées car elles sont capables de dissuader l'ennemi" ajoutant que la stratégie de défense nationale ne concernait pas une seule communauté.
"Les frontières au Liban-sud ne sont pas des frontières chiites, les frontières au Liban-nord ne sont pas un nid pour les takfiris et Beyrouth n'est pas pour les seuls sunnites", a-t-il encore souligné.
Appel au dialogue national
Le chef du parlement a en outre appelé toutes les composantes politiques à gagner du temps et à entamer un dialogue au lieu d'attendre un changement régional. « Le Liban n'est plus la priorité pour les pays qui prennent les grandes décisions », a-t-il expliqué.
Il a dans ce contexte proposé au président de la République, Michel Sleiman, "une feuille de route qui consiste à entamer le plus tôt possible un dialogue national à huis-clos durant cinq jours consécutifs et durant lequel les différents partis discuteront du nouveau gouvernement, de la loi électorale et de la stratégie de défense nationale".
Israël derrière les attentats au Liban
S’agissant des attentats ayant récemment frappé les quartiers résidentiels au Liban, M. Berri n'a pas manqué de souligner qu' « Israël » était derrière ces attentats.
"L'armée et la résistance (Hezbollah, ndlr) ont déjà démantelé plusieurs réseaux d'espionnage israéliens et ceux qui mènent des attentats au Liban sont certainement liés aux réseaux israéliens", a-t-il lancé.
Le flux des réfugiés
Le président du parlement a par ailleurs affirmé que le Liban n'était plus capable de supporter le flux massif des refugiés syriens, qualifiant ce dossier d'un lourd fardeau qui dépasse les capacités du pays.
M.Berri a mis en garde contre les répercussions dangereuses d'une éventuelle opération militaire en Syrie sur le Liban.