....à une action militaire contre la Syrie.
Le sénateur américain républicain Justin Amash a révélé pour le site Business Insider que des membres des forces armées américaines lui ont demandé en personne de ne pas voter en faveur d’une action militaire contre la Syrie.
«J'ai entendu beaucoup de membres de nos forces armées. Le message que j'ai toujours entendu dire: S'il vous plaît votez non sur une action militaire contre la Syrie », a-t-il dit sur Tweeter.
Dans un article intitulé " Les militaires américains ne veulent pas combatttre pour al-Qaïda, la tueuse des Chrétiens en Syrie" et signé par Michael Snyder pour le site « The economic Collapse », il est écrit que le journaliste Paul Szoldra a lui aussi dit avoir entendu beaucoup d’anciens combattants ou actuellement en service qui ne veulent rien à voir avec ce conflit ...
« Je leur ai demandé de partager leurs réflexions sur ce que nous devrions faire, s’il faut intervenir ou pas dans les deux ans à venir dans la guerre civile syrienne. La plupart ont répondu par un non catégorique », indique Szoldra.
Le Washington Post, citant un porte-parole de l'établissement, admet également que les hauts responsables militaires américains expriment «de sérieuses réserves» au sujet d'une guerre avec la Syrie ...
« Le plan de l'administration Obama à lancer une attaque militaire contre la Syrie est reçu avec de sérieuses réserves par beaucoup dans l'armée américaine, laquelle est aux prises avec les séquelles de deux longues guerres et un budget contracté rapidement, selon les dirigeants actuels et anciens », écrit le journal.
Et d’ajouter : « Ayant assumé depuis des mois qu’il est peu probable que les Etats-Unis puissent intervenir militairement en Syrie, le Département de la Défense a été poussé sur le pied de guerre, ce qui a mis mal à l’aise les forces armées, selon ce qu’en disent plus d'une douzaine d'officiers militaires allant de capitaines, vers un général quatre étoiles ».
Un policier a même déclaré au Post qu'il «ne peut pas croire que Barack Obama envisage même un conflit avec la Syrie » ...
Ces positions interviennet au lendemain de la décision du président américain Barak Obama de confier au Congrès américain la mission de décider de l’action militaire contre la Syrie.
Près de 200 congressmen sur les 535 le lui avaient exigé, ainsi que 80% des Américains aussi.
Certaines voix se sont élevées pour exiger beaucoup plus qu’une action limitée, comme c’est le cas des deux républicains John MacCain et Lendsay Graham, lesquels exigent que la frappe fasse partie d’une stratégie pour changer l’équilibre des forces sur le terrain et renverser Assad et mettre fin au conflit.
Alors que le président de la commission des services militaires le sénateur démocrate Carl Levin estime qu’il est important pour le président d’obtenir le soutien d’autres pays, dont des pays arabes.
Mais selon le sénateur Bob Corner, le plus éminent républicain de la commission des affaires étrangères, Obama aura du mal à trouver des voix qui soutiennent son action limitée contre le régime syrien », s’attendant à ce qu’elle soulève une grande discussion au sein du Congres.
Quant à un autre sénateur Engus King s’est interrogé sur la chaine MSN BC : « La question est de savoir qui donc nous a désigné comme policier du monde », estimant que la décision à prendre « est l’une des questions politiques les plus compliquées qu’il ait rencontrées ». Assurant ne pas avoir pris de décision, King a conclu : « je crois que plus de 99% des Américains ne veulent pas que nous intervenions en Syrie ».
Pour les partisans d’Obama, ce dernier il ira en guerre même si le Congrès ne lui donnent pas de feu vert. Mais ses détracteurs sont persuadés du contraire, et pensent qu’il voudrait que le Congrès le stoppe.
« Le président ne veut pas intervenir en Syrie. Point à la ligne », a affirmé le commentateur politique Steeve Hayez dans un entretien pour la Fox News.
Mais selon le quotidien libanais al-Akhbar, le président américain aura à répondre à des questions liées aux objectifs de la politique américaine en Syrie aujourd’hui, s’il s’agit de protéger les civils, de soutenir l’opposition pour renverser Bachar al-Assad, ou de sécuriser les armes de destruction massives.