Le rapport indique également que des agents de renseignement syriens profitent du chaos et de l’absence de surveillance à la frontière pour entrer en Turquie.
Selon un responsable turc, les pourparlers de son pays avec l’entité sioniste pour mettre fin à la crise diplomatique entre les deux parties progressent sur la bonne voie et cette crise peut être réglée à tout moment.
Selon le journal turc « Aujourd'hui Zaman », qui cite un responsable turc, «personne ne devrait être surpris d’un retour à la normale dans les relations turco-israéliennes, voire il n’y a pas d'obstacles politiques qui se dressent contre une normalisation des relations entre la Turquie et Israël ».
Il est à noter que « les Turcs et les Israéliens ont commencé des pourparlers en Avril dernier sur l'indemnisation des familles des victimes de l'attaque israélienne contre une flottille humanitaire turque «Marmara», qui se dirigeait vers la bande de Gaza en mai 2010.
Par ailleurs, selon le quotidien libanais asSafir, citant un rapport publié par le quotidien turc Melliat , la frontière turque avec la Syrie connait un chaos dangereux en raison de l'incapacité des forces de sécurité turques d’empêcher les violations quotidiennes de cette frontière.
Le rapport explique que le nombre insuffisant des forces de contrôles turques en plus du nombre surélevé des réfugiés syriens rassemblés a la frontière, rend la mission de contrôle et de surveillance des marchandises et des personnes" une mission impossible".
Selon ce rapport "des membres du PKK, adeptes de l'Union démocratique des Kurdes , venant de l'intérieur de la Syrie réussissent à traverser la frontière turque à travers les vagues de migration des Kurdes de Ras al -Ain, sachant que les éléments du PKK portent sur eux des documents syriens officiels rendant difficile leur contrôle" .
Aussi, les hommes armés de ce qu’on appelle l’opposition syrienne jouissent de facilités de passage afin de pouvoir soigner leurs blessures suite à leurs combats contre les forces syriennes ou les Kurdes de la Syrie haussant ainsi la tension entre les Kurdes et les Arabes à l'intérieur de la Turquie.
Le rapport indique également que des agents de renseignement syriens profitent du chaos et de l’absence de surveillance à la frontière pour entrer en Turquie.
Toujours selon le rapport, "il n’existe pas de base de données concernant les Syriens qui traversent la frontière vers la Turquie , ni qui d’entre eux est entré sans carte d'identité, ni sur la nature de leur travaux en Turquie plus tard. Ce qui a haussé les opérations de contrebande considérablement. Notamment la contrebande de milliers d'animaux, notamment des mules et des ânes. Mais aussi des armes et du tabac, du thé et du sucre".
Et quand les contrebandiers sont arrêtés par les forces douanières ou par les forces de l'armée turque, elles font l’objet d’attaques d'armes à feu.
Le rapport conclut en disant que " pour ces raisons et avec la poursuite des incidents négatifs à la frontière turco-syrienne, la situation se dégrade de jour en jour dangereusement".