En matière de capacités militaires.
S'agissant toujours de l'éventuelle guerre qui se prépare contre la Syrie, l’une des questions qui se pose avec insistance concerne son champ d’action et les protagonistes qui y feront part.
Compte tenu des déclarations syriennes et iraniennes sulfureuses, et du mutisme contrastant du Hezbollah, elle devrait déborder vers toute la région.
S’agissant de ses acteurs, rien ne laisse croire que la Syrie sera abandonnée à son sort. L’implication de tout l’axe de la résistance est plus que jamais à l’ordre du jour. Il devrait utiliser tous ses atouts de force.
Dans le scénario le plus fréquemment envisagé, une frappe occidentale devrait provoquer des ripostes dans plusieurs directions : les bases américaines disséminées dans la région du Golf et en Turquie, les bâtiments de guerre déployés en Méditerranée, et Israël!
Des experts militaires ont confié au quotidien israélien Yediot Aharonot que la Syrie a construit dans son sous-sol, dans la plus grande clandestinité, une base de missile fortifiée, abritant des usines de production d’armements, des laboratoires de développement et des centres de commandement et de contrôle.
Le journal israélien assure aussi que Damas possède près de 100 mille missiles de différents types lesquels constituent une véritable menace à Israël et aux bases américaines et atlantistes dans la région.
Le plus fameux de ces projectiles est le Scud D d’une portée de 700 Km. Il est capable de porter une tête explosive de 150 kg et de bombarder n’importe quelle région israélienne. La Syrie détient aussi des missiles Iskandar B, d’une portée moindre de 280 Km, mais qu’il est difficile d’intercepter.
S’agissant du Hezbollah, il pourrait très bien mettre à exécution les menaces qu’il avait proférées, en tirant à partir du Liban ou de la Syrie des salves de missiles vers les villes israéliennes. Et en maximalisant sa force de frappe si les Israéliens répliquent.
Pourraient très bien entrer en action les missiles iraniens Chéhab 3 et 4 et 5. Sans oublier les missiles au carburant solide surnommés Sijjil d’une portée de 2000km. Ils font partie des projectiles télécommandables dans l’atmosphère et pouvant atteindre les 3400 à 4800 mètres par seconde.
S’agissant de la guerre navale, las capacités maritimes entre les mains de l’axe de la résistance ne sont pas négligeables. Selon des informations des services de renseignements occidentaux, il possède des missiles sol-mer qui peuvent frapper tous les navires déployés dans la région.
Ce sont les gardiens de la révolution qui pourrait constituer la tête de lance pour faire face aux bâtiments navals américains et européens. Ils détiennent entre autre des missiles de fabrication chinoise de type C-14 , des vedettes rapides armés de missiles mer-mer, des missiles anti-char, des lance-roquettes au recul amorti et des mitrailleuses moyennes.
Certaines de ses vedettes non habitées sont bourrées d’explosifs et télécommandées à distance. Fonctionnant à l’instar d’un raid maritime, ils explosent une fois ayant atteint leur cible.
Les gardiens de la révolution détiennent aussi des missiles chinois de type C-802.B qu’ils ont utilisés pour équiper toutes leurs bases maritimes dans le Golfe.
Mais les projectiles les plus menaçants pour les bâtiments de guerres amarrés en Méditerranée n’en demeurent pas moins les missiles Sol-Mer B-800 de type Yakhont. Ils se distinguent par leur haute précision qui en fait l’un des missiles les plus perfectionnés. Leur portée est de 300 km et il peut porter des têtes explosives de 200 Kg. De plus, leur détection par les radars et son interception sont difficile en raison de leur vitesse qui est le double de celle du son, c’est-à-dire l’équivalent de 750 mètres par seconde.
A signaler aussi les Cruz iraniens maritimes qui peuvent être tirés a partir des côtes de Lattaquié, dont les missiles surnommés Kader (Qader), d’une portée de 200 km et qui se distinguent aussi par leur capacité de précision très haute contre les cibles maritimes.
Informations requises à partir du journal Assafir