Le Courant du futur est revenu sur son engagement après avoir dernièrement donné son aval à un gouvernement politique au sein duquel le Hezbollah serait représenté.
Le projet de nouveau gouvernement a volé en éclats. Seul le chef des services de renseignement saoudien, le prince Bandar Ben Sultan, en est responsable.
Selon des sources bien informées, Tammam Salam aurait mis la dernière main à la mouture gouvernementale et aurait sollicité une rencontre avec le président de la République Sleiman afin de lui soumettre sa formule gouvernementale jeudi.
Cependant, un développement serait survenu en l’espace de 72 heures, faisant tomber à l’eau le projet d’annoncer la formation d’un gouvernement de 24 ministres.
Selon ces sources, Bandar aurait demandé de geler le processus de formation, considérant que dans l’éventualité d’une frappe contre la Syrie il serait possible de recourir à d’autres options, parmi lesquelles figurerait la désignation de Saad Hariri, et ce sans aucun engagement en faveur de la participation du Hezbollah au futur Cabinet.
Toujours selon les mêmes sources, le président de la République aurait été informé par cette décision saoudienne via des canaux indirects. Et la visite de Tammam Salam au Palais de Baabda aurait été l’occasion de tourner la page du dossier gouvernemental.
Le Courant du futur revient sur son engagement d’accepter un gouvernement de 24 membres
Le Courant du futur est revenu sur son engagement après avoir dernièrement donné son aval à un gouvernement politique au sein duquel le Hezbollah serait représenté, à condition que le 8-Mars et le Courant patriotique libre (CPL) n’y obtiennent pas le tiers de blocage.
En effet, l’ancien Premier ministre Fouad Siniora a fait comprendre aux médiateurs dans ce dossier que le Courant du futur n’a jamais accepté la présence du Hezbollah au sein du futur Cabinet, et a de nouveau proposé un gouvernement restreint formé de 14 ministres technocrates.
Les propos de Siniora interviennent trois jours après l’entretien entre l’ambassadeur d’Arabie saoudite et Michel Aoun, à qui le diplomate saoudien aurait fait part de l’opposition de son pays à toute participation du Hezbollah au gouvernement.
source: mediaramalb