Pour le président libanais, le prince saoudien n’entrave pas la formation du gouvernement.
Le président libanais Michel Sleiman a démenti toutes les informations concernant le torpillage des efforts de formation d’un nouveau gouvernement. Il a appelé, dans ce contexte, à la formation d’un «gouvernement rassembleur et d’union nationale ».
«Je ne suis pas favorable au tiers de blocage et je soutiens la participation de tous à ce gouvernement d’où le Hezbollah ne devrait pas être exclu», a-t-il dit.
Le chef de l’Etat a démenti que «le chef des services de renseignements saoudiens, le prince Bandar Ben Sultan, soit à l’origine des obstacles placés pour entraver la formation du gouvernement aussi bien directement qu’indirectement.
Le prince Bandar «ne se mêle pas de cette question, et au niveau de la présidence de la République, nous n’avons pas eu connaissance de l’existence d’obstacles. Si les circonstances favorisant la naissance du gouvernement sont réunies, le cabinet peut voir le jour en 5 ou 6 heures», a dit M. Sleiman.
Interrogé sur la frappe américaine contre la Syrie, le président de la République a dit: «Le Hezbollah est assez sage et patriote pour ne pas impliquer le Liban dans une guerre de cette envergure. Je lui demande de ne pas intervenir. Mais malheureusement, dans les guerres il n’y a pas de garanties. Et rien n’empêche que le Hezbollah jette toutes ses forces dans la bataille au cas où les développements dramatiques ne seraient pas en faveur du régime syrien. A ce moment là, les choses seront sorties de tout contrôle.»
An Nahar + Mediarama