La Turquie entretient de bonnes relations avec son voisin iranien depuis l’accession au pouvoir en 2002 du gouvernement du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
Le secrétaire adjoint au Trésor américain chargé de la lutte contre le soi-disant terrorisme, David Cohen, a affirmé mercredi avoir mis en garde la Turquie sur les dangers du commerce avec l'Iran.
"J'ai appelé au cours de mes rencontres le gouvernement turc à aider les banques turques à se protéger contre les tentatives de l'Iran de se servir des relations commerciales et financières avec la Turquie pour soutenir la prolifération nucléaire", a dit Cohen au cours d'un point de presse.
Le secrétaire adjoint, qui achevait une visite de trois jours en Turquie, a prétendu que "quand les relations commerciales augmentent, les risques d'abus de la part de l'Iran augmentent en même temps".
Avec les banquiers turcs, "les discussions se sont concentrées sur le fait que les banques étrangères qui font des affaires importantes avec des banques ou des entreprises iraniennes impliquées dans la prolifération ou le terrorisme risquent non seulement leur réputation, mais aussi de perdre leur accès au système financier américain", a averti Cohen.
Le fonctionnaire américain a dit avoir insisté sur "l'importance d'isoler complètement la banque (iranienne) Mellat, y compris ses succursales en Turquie".
La Turquie entretient de bonnes relations avec son voisin iranien depuis l'accession au pouvoir en 2002 du gouvernement du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
M. Erdogan a fixé comme objectif de faire passer le montant des échanges bilatéraux de 10 milliards de dollars, consistant pour l'essentiel en achat de gaz iranien par la Turquie, à 30 milliards de dollars d'ici à 2015.