27-11-2024 05:49 PM Jerusalem Timing

Les rebelles de l’ « Armée syrienne libre » rejettent la proposition russe

Les rebelles de l’ « Armée syrienne libre »
rejettent la proposition russe

Et les Frères musulmans de Syrie déplorent le fait que les frappes militaires aient donné lieu à "une transaction de bas étage avec ceux qui ont commis de sang-froid le génocide aux armes chimiques".

 

L'Armée syrienne libre a rejeté avec force ce jeudi la
proposition russe prévoyant de placer les armes chimiques de la Syrie sous
contrôle international, et demandé de juger les responsables du régime ayant
"reconnu posséder" de telles armes.

   "L'Armée
syrienne libre annonce son rejet catégorique de l'initiative russe prévoyant de
placer les armes chimiques sous contrôle international", a proclamé le
chef militaire des rebelles, le général Sélim Idriss, dans une déclaration
filmée et diffusée sur YouTube.

Idriss a demandé à la communauté internationale de "ne
pas se contenter de retirer au régime syrien l'arme chimique, l'outil du crime,
mais de juger devant la Cour pénale internationale l'auteur du crime qui a
reconnu clairement posséder cet outil et accepté de s'en défaire".

Ce chef de l’opposition a par ailleurs appelé les pays
soutenant la rébellion à "augmenter les quantités d'armes" fournies
aux combattants hostiles au régime de Damas pour leur permettre de
"continuer à libérer le pays".

Il a exhorté ses combattants à "intensifier les
opérations militaires dans toutes les régions du pays".

   Dans le même
contexte, la Coalition nationale syrienne (opposition) a réaffirmé, dans un
communiqué, que l'initiative russe était une "manoeuvre politique destinée
à faire gagner du temps" au régime du président Bachar al-Assad.

   La coalition a
souligné que la proposition russe ne serait acceptable que si elle prévoyait de
"demander des comptes à ceux qui ont commis des crimes contre le peuple
syrien" et uniquement si elle était promulguée sous le Chapitre VII de la
Charte des Nations unies, prévoyant le recours à la force.

   Elle a estimé
que si "la réponse de la communauté internationale à la Syrie n'est pas
efficace et effective, l'Iran, la Corée du nord et la milice du Hezbollah vont
la considérer comme un feu vert pour fabriquer et utiliser les armes
chimiques".

Pour leur part, les Frères musulmans de Syrie, l'une des
composantes de la Coalition nationale syrienne, ont déploré le fait que les
frappes militaires aient donné lieu à "une transaction de bas étage avec
ceux qui ont commis de sang-froid le génocide aux armes chimiques".

   Dans un
communiqué, la Confrérie a affirmé son rejet de l'initiative russe et de
"toute tentative de parvenir à un règlement avec le régime criminel"
de Damas.

   Elle a demandé à
la communauté internationale de "sortir du flou politique et d'agir (...)
pour empêcher (le président syrien) Bachar (al-Assad) de commettre d'autres
massacres qui coûteraient la vie à des milliers d'innocents".