Les violences qui endeuillent quasi-quotidiennement l’Irak depuis le début de l’année ont déjà fait plus de 4.100 morts.
Une vague d'attentats, dont 15 à la voiture piégée, a fait près de 50 morts et plus de 100 blessés dimanche en Irak, selon un bilan établi à partir de sources médicales et policières.
Plus d'une dizaine de localités ont été frappées par ces attaques, dont Hilla, dans le sud, où quatre voitures piégées ont explosé, tuant 19 personnes.
"J'ai vu de nombreuses personnes avec des brûlures, et d'autre en feu, hurlant à l'aide", raconte Sajjad al-Amari, 22 ans, témoin de l'un des attentats dans la banlieue de Hilla contre des locaux municipaux.
A Bagdad, une bombe a explosé au passage du convoi du chef de l'assemblée provinciale de Bagdad Riyadh al-Adhadh, qui est sorti indemne de l'attentat. Deux personnes, dont un de ses gardes du corps, ont toutefois été tuées et quatre blessées.
Par ailleurs, à Al-Bidhan, à quelques kilomètres au nord du port de Bassora, trois personnes ont été tuées et 15 blessées lorsqu'une voiture piégée a explosé sur un marché.
D'autres attaques ont eu lieu au sud de Bagdad --à Kerbala, Nassiriyah, Souweirah et Hafriya, villes à majorité chiite-- de même que dans les villes majoritairement sunnites d'Abou Ghraib, à l'ouest de Bagdad, de Baaqouba et de Mossoul (nord), faisant sept morts.
Les violences qui endeuillent quasi-quotidiennement l'Irak depuis le début de l'année ont déjà fait plus de 4.100 morts, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources médicales et policières.
Les autorités tentent de lutter contre ces attaques en limitant la circulation des véhicules dans Bagdad, et mènent de vastes opérations contre les groupes soupçonnés d'orchestrer les attentats, mais les violences se poursuivent.