Le conseil de coopération du Golfe (CCG) a pris de nouvelles mesures contre le Hezbollah.
Alors que le Liban tente de franchir cette période délicate avec les moindres pertes possibles, le conseil de coopération du Golfe (CCG) a pris de nouvelles mesures contre le Hezbollah, signe de sa décision de « punir » la résistance pour son rôle en Syrie.
En effet, les représentants des ministères de l’intérieur des pays du Golfe ont tenu une réunion dimanche à Riyad pour débattre de nouvelles sanctions contre le Hezbollah.
Ils ont décidé de prendre des mesures contre les membres du Hezbollah résident dans les pays du Golfe, notamment contre leurs transactions financières et commerciales.
Ces recommandations seront remises aux ministres de l’intérieur dans les pays concernés pour les approuver.
Le secrétaire général adjoint pour les affaires sécuritaires au Conseil de coopération du Golfe le colonel Hazzaa Moubarak el-Hajiri a dit que les représentants des ministères de l’intérieur ont approuvé les recommandations d’une équipe spécialisée pour poursuivre les transactions financières et commerciales du Hezbollah et lutter contre le terrorisme.
Pour sa part, le représentant de Bahrein Khaled el-Absi a indiqué que lors de la réunion, il a été question de nouvelles mesures contre tous les intérêts du Hezbollah dans les pays du CCG.
« Nous avons adopté la position de l’Union Européenne d’inscrire la branche militaire du Hezbollah sur la liste terroriste, et ceci reflète les ingérences illégales et les agissements horribles du Hezbollah en Syrie », selon ses propres termes.
Rappelons que les pays du Golfe sont les premiers à soutenir les groupes rebelles terroristes tels que le front al-nosra dans le conflit syrien. Ce groupe d’al-Qaida est responsable de multiples massacres documentés contre le peuple syrien.
Malgré cette réalité, les pays du CCG, soucieux comme ils le prétendent de la sécurité des Syriens, poursuivent leur soutien inconditionnel à ces groupes et sont les premiers pays à demander une intervention militaire contre la Syrie pour faire plier le président Bachar el-Assad.