Les gardiens de la révolution : « La plus récente défaite de l’ennemi et de l’Arrogance s’est concrétisée en Syrie où leur complot d’intervenir militairement a échoué ».
Le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique, le Général Mohammad-Ali Jaafari a déclaré que « l'échec du plan d'intervention militaire des ennemis en Syrie est leur plus récente mésaventure face à la révolution islamique ».
Le général Mohammad-Ali Jaafari s'exprimait devant la réunion annuelle des commandants des gardiens de la révolution à laquelle a aussi participé le Président iranien Hassan Rohani.
« Sur le plan extérieur, la Révolution islamique jouit d'une très bonne situation. On est témoin perpétuellement des échecs consécutifs de l'Arrogance face au front de la Résistance: ce front de la révolution islamique poursuivant avec force sa voie en Palestine occupée, en Irak et au Liban », a précisé le Général Jaafari.
Et d'ajouter: « La plus récente défaite de l'ennemi et de l'Arrogance s'est concrétisée en Syrie où leur complot d'intervenir militairement a échoué ».
Selon Jaafari, "l'autre aspect de la révolution islamique sur le plan extérieur se résume dans la sagesse dont a fait preuve le commandement de la Révolution islamique et dans la diffusion de la civilisation islamique. Un autre aspect de cette révolution celui de renforcer la puissance de dissuasion et de maintenir un certain équilibre de la terreur, ce qui est obtenu avec les capacités de défense du pays".
« La révolution islamique ne se soucie pas seulement des besoins des iraniens, elle pense aux musulmans du monde entier ; nous nous occupons d'édifier, grâce à Dieu, une civilisation islamique », a poursuivi le Général Jaafari.
Pour sa part, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad-Jawad Zarif, a déclaré dans un entretien exclusif accordé à la chaîne libanaise, Al-Mayadin que «les Etats-Unis n’ont pas le droit d’employer la rhétorique de la force et de la menace vis-à-vis d’autres pays».
Il a notamment critiqué "la politique hégémonique de Washington" envers les autres, rappelant que le discours de la force n’aidera pas à réalisera les objectifs des Etats-Unis.
«L’Iran souhaite un Moyen-Orient sans armes de destruction massive», a souligné Zarif, ajoutant que "l’Iran condamne le recours à l’arme chimique quelque soit l’auteur.
«En vertu des documents et des renseignements dont dispose la république islamique d'Iran, ce sont les groupes armés opérant en Syrie qui ont utilisé l’arme chimique», a indiqué Mohammad-Jawad Zarif, réitérant que "l’arme chimique est toujours entre les mains des groupes extrémistes et terroristes. Ce qui est un danger non seulement pour la Syrie mais tout autant popur toute la région".
Le ministre iranien Zarif a estimé que "le soutien de certains pays arabes envers une attaque à l’encontre de la Syrie est un geste dénué de toute sagesse qui révèle l’ampleur de leur désarroi".
«Le règlement pacifique est l’unique issue à la crise syrienne», a renchéri Zarif, qui dans une autre partie de son interview avec Al-Mayadin, a évoqué le problème de l’absence de confiance entre l’Iran et les Etats-Unis, déclarant que "Téhéran est prêt à renforcer la confiance pour ce qui est de son programme nucléaire civil".