Le documenet est une lettre rédigée sur la base d’un rapport établi par un consultant de l’ambassade qatarie ,Issa bin Mohammed Al Mannai après sa rencontre avec un représentant de Hachemi à Washington..
Selon un document diplomatique , l'ancien vice-président irakien Tareq al-Hashemi a touché une somme de 3 millions de dollars afin de financer des opérations de sabotage portant atteinte à la stabilité de l’ Irak, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Publié par le quotidien irakien alMoustakabl, le document est une lettre composée de trois pages qui date de janvier 2012 soit après la délivrance d'un mandat d'arrêt par les juges irakiens contre alHachemi par contumace sachant que ce dernier a réussi à fuire vers la Turquie.
Le document est une lettre qui a été délivrée par l'ambassade du Qatar à Washington, plus précisement de la part de l'Ambassadeur Ali Bin Fahad Al-Hajri adressée au ministre d'État des Affaires étrangères Khalid bin Mohamed Al-Attiyah, le 5 janvier 2012.
Cette lettre a été rédigée sur la base d'un rapport établi par un consultant de l’ambassade qatarie ,Issa bin Mohammed Al Mannai après sa rencontre avec un représentant de Hachemi à Washington , un dénommé Marc Saleh : une personne décrite comme étant « non-digne de confiance, précipitée voire peu intelligente » et donc mal choisie par Hachemi.
Au point que le diplomate a exigé qu’en cas d'approbation d’accorder à Hashemi 3 millions de dollars, cette somme ne devrait être livrée qu'à Hachemi et non à son représentant Saleh.
Selon le document qui a été qualifié d’ultraconfidentiel, Hachemi a transmis un message verbal à des responsables qataris à Washington par l'intermédiaire de son représentant Saleh, selon lequel le Premier ministre Nouri al-Maliki cherche à accroître l'influence de l'Iran en Irak.
Toujours selon le document, le diplomate qatari a demandé au représentant de Hachemi si ce message venait directement de ce dernier.Saleh a répondu qu’il rapportait mot à mot ce que Hachemi lui a demandé de répéter.
Le document fait allusion aux tentatives de retirer la confiance dont jouissait al-Maliki en attirant les kurdes aux rangs de l’opposition du Premier Ministre et du Conseil suprême, ce qui a eu lieu à l'issue des réunions du 1er et du 2 avril.
Le document a révélé que Hachemi a contacté via son représentant les ambassades saoudiennes et koweïtiennes pour obtenir un soutien financier pour son projet.
Toujours selon le document, Saleh a demandé formellement en tant que représentant de Hachemi la somme de 3 millions de dollars pour couvrir ses actions politiques et aussi que ce dernier a conclu un accord avec une firme dans les relations publiques et avec un lobby américain afin de couvrir son soutien financier ..
Sur le terrain, au moins 11 personnes ont été tuées lundi dans des attentats en Irak, tandis qu'un général était blessé par un kamikaze.
Plus de 4.200 personnes sont déjà mortes cette année, selon un bilan établi par l'AFP, dans les violences les plus meurtrières depuis cinq ans.
A Mossoul, dans le nord du pays, une des villes les plus touchées par la violence, quatre soldats ont été tués par l'explosion d'un engin piégé, a-t-on appris de sources militaire et hospitalière.
Toujours à Mossoul, un kamikaze a fait exploser la bombe qu'il portait au passage d'un point de contrôle militaire, tuant un soldat et en blessant 10, dont le général responsable du renseignement dans la province, Ismail al-Joubouri.
Deux autres personnes ont été abattues en ville.
Dans des violences confessionnelles, un groupe armé a fait sauter un lieu de pèlerinage chiite à Mouqdadiya, à 90 kilomètres au nord de Bagdad. Le groupe a également abattu un homme et son fils qui travaillaient sur place.
Dans le sud, à Bassora, un port majoritairement chiite, des hommes armés ont abattu deux sunnites, dont un se rendait dans une mosquée.
Un responsable religieux sunnite, Abdulkarim al-Khazraji, a immédiatement appelé à la suspension de toutes les cérémonies de prières dans les mosquées sunnites de la ville jusqu'à ce que la sécurité soit rétablie.
Dimanche, une soixantaine de personnes ont été tuées dans des actes de violence, dont l'explosion de multiples voitures piégées, notamment dans des villes chiites du sud du pays.