01-11-2024 02:37 AM Jerusalem Timing

Syrie:levée de voile sur l’imposture d’une propagandiste et de l’OSDH

Syrie:levée de voile sur l’imposture d’une propagandiste et de l’OSDH

L’armée sécurise l’autoroute de l’aéroport international et libère la localité stratégique de Chébaa.Surprise: ASL et front al-Nosra combattaient ensemble!

L’insurrection en Syrie regorge d’impostures, de mensonges, et d’horreurs. L’un après l’autre, les medias occidentaux se mettent à les découvrir. Niaisement.

Dernièrement, le français Paris Match a osé parler des décapitations commises par les jihadistes, ( sans oublier bien sûr de ne pas ménager le « régime »), le Times américain a eu le courage de publier les photos de décapitations d’un jeune soldat régulier, prises par son journaliste sur place, et le britannique Daily mail s’est rendu compte que les exécutions les plus atroces commises par les rebelles se faisaient sous les yeux d’enfants de 10 ans.

Et puis, il y a eu aussi les révélations sur la militante américaine pro insurrection en Syrie, une propagandiste qui défend l'insurrection ebn Syrie et a souvent été  l’invitée de chaines de télévision américaines et arabes pour parler de la situation en Syrie.

Mme Elizabeth O’Bagy a été démise de ses fonctions dans l’Institut  des Etudes de la guerre (The Institute for the Study of War –ISW-), au nom duquel elle se présentait dans les différentes émissions.

Et pour cause : elle est accusée d’avoir menti sur le diplôme de doctorat qu’elle prétendait détenir : «  Mme Elisabeth O’Bagy ne détient pas en fait le diplôme de doctorat de l’université Georgetown », est-il écrit sur la page du site de l’institut qui indique qu’elle a aussi été immédiatement révoquée.

Selon le site syrien Syria Truth, c’est un journaliste du Wall Street journal pour lequel elle a écrit qui a découvert son imposture.

Des sites dont Politico ont tenté de la couvrir en prétendant qu’elle a présenté sa thèse mais ne l’a pas encore soutenue. Alors que  l’Université Georgetown a précisé qu’elle a obtenu chez elle un Master en littérature en 2013 mais n’est plus inscrite depuis. 

Dans ses articles relayés par des journaux et les télévisions arabes du Golfe et des sites de l’opposition syrienne, elle insistait pour minimiser l’importance des milices d’Al-Qaïda en Syrie et prétendait que leurs éléments sont minoritaires dans les rangs des rebelles armés. Tout en appelant à une attaque militaire contre la Syrie. Les informations qu’elles diffusaient ont été repris par des responsables américains, dont le secrétaire d’état John Kerry et le sénateur John MacCain pour justifier une attaque armée contre la Syrie.

O’Bagy a été présentée par un programme sur la chaine de télévision pro insurrection en Syrie, Orient News comme étant directrice de l’Organisation de l’action syro-américaine d’urgence, mais cette mention lui a été ôtée de sa biographie sur Tweeter, où il est toutefois encore écrit qu’elle a effectué son master et son doctorat en Etudes arabes et sciences politiques dans l’université Georgetown.

Selon Syria Truth, elle aurait perçu des sommes importantes pour induire en erreur l’opinion publique américaine et arabe et mentir sur les réalités en Syrie. C’est elle qui a organisé le voyage du sénateur MacCain au nord de la Syrie et sa rencontre avec le chef du conseil militaire de l’ASL, Salim Idriss.

L’OSDH : le jeu interminable des chiffres?

En plus de cette imposture, s’ajoute le virement suspect du grossiste des informations sur la crise syrienne, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme qui siège à Londres et alimente un grand nombre d’agences.

Dernièrement, le directeur de cet organisme obscure, Rami Abdel Rahmane, qui vit à Londres, a trouvé bon de changer  son jeu pour des objectifs encore imprécis.
Après avoir longtemps nourri les agences de presse sur des chiffres aléatoires des tués, arguant détenir un réseau d’informateurs sur place, et laissant  toujours entendre que la plupart des victimes en Syrie ont été tuées par "les forces de Bachar al-Assad", les derniers chiffres qu’il a publiés dans les détails vont dans un sens tout à fait différent.

Sur les plus de 110.000 qui auraient été tués, d’après son dernier décompte, il s’avèrerait que la plupart sont « des pro régime » : qu’il s’agisse  de militaires dont leur nombre s’élèverait à 27.654 ou de combattants pro régime, dont leur nombre serait de l’ordre de 17.824.
Alors que du côté des miliciens, le nombre des tués ne serait que de l’ordre de 21.850, toujours selon les allégations de cette organisation.
Quant à celui des civils, il serait de l’ordre de 40 mille.

"Ils disent toujours qu’Assad a tué cent mille personnes," a raillé Rami Abdul-Rahman, directeur de l'OSDH, contacté par téléphone par le journal américain Huff Post World. « Comment est-ce possible? Est-il en train de tuer sa propre armée et ses milices? », rapporte le journal américain Huff Post World.

Pourtant c’est bien cette instance qui attribuait souvent aux forces gouvernementales les liquidations perpétrées aussi bien contre les militaires réguliers que contre des personnalités religieuses, politiques, médiatiques, sportives,..., et du secteur public.

Reste à savoir les raisons réelles de ce virement et qui ne sauraient en aucun cas adhérer à un souci d’objectivité.     

Chébaa libéré, aéroport sécurisé: ASL et Al-Qaida étaient ensemble

Sur le terrain, l’armée syrienne a réalisé une exploit important ce mardi.

Elle a libéré la petite ville de Chébaa située dans la province est de la capitale syrienne, à mi-chemin entre l’aéroport international de Damas .

L’attaque a été déclenchée dans la nuit de lundi à mardi, par des bombardements ciblant les repaires des miliciens et des combats intenses ont eu lieu au cours desquels au moins 50 miliciens ont péri, selon le correspondant de la télévision AlManar.

Un réseau important de tunnels et de tranchées a été découvert dans la localité et les vergers qui l’entourent. Les égouts aussi avaient été utilisés par les miliciens pour faire passer des armes.

Des bannières et des slogans de la milice le Front al-Nosra d’Al-Qaïda et d’une autre milice inconnu surnommé Jabhat Tahrir islamiyya (le front de la libération islamique)  ont été retrouvés sur les lieux, après la fuite des insurgés.

Signe de la coopération entre les milices d’Al-Qaïda et l’Armée syrienne libre, des engins artisanaux fabriqués localement ont été retrouvés estampillés du drapeau des deux groupuscules.
Les engins explosifs artisannaux estampillés de l'ASL et de NosraDe plus, et alors que les caméras de plusieurs télévisions montraient les soldats gouvernementaux investir la localité, les sources du Conseil militaire ont dit que l’ASL a tué 80 militaires réguliers dans une embuscade tendue à l’entrée de Chébaa.

L’unité de génie de l’armée syrienne est intervenue pour démanteler et neutraliser les mines et les engins explosifs qui avaient été plantés dans tout l’entourage de la localité, pour entraver l’avancée des forces gouvernementales.

Un milicien tué soupçonné d'être un tchétchèneL’importance stratégique de cette localité est qu’elle surplombe l’autoroute de l’aéroport international. Les miliciens l’avaient occupée et les francs-tireurs s’étaient retranchés dans ses bâtiments les plus élevés, ouvrant le feu sur quiconque traversaient la route.

Non loin de Chébaa, l’armée syrienne a poursuivi son avancée  dans le quartier de Barzé et tente de s’emparer de l’artère le reliant à l’hôpital de Tichrine . 
   
Attentat à la voiture piégée à la frontière syro-turque, 12 blessés 
  
L'attentat de Bab el-Hawa le mois de février dernierAu nord de la Syrie, un attentat à la voiture piégée a été commis mardi du côté syrien du point de passage frontalier de Bab al-Hawa avec la Turquie, faisant au moins 12 blessés.
   "Une voiture piégée a explosé à l'entrée principale du poste frontalier de Bab al-Hawa", a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), instance de l’insurrection en Syrie siégeant à Londres.  
 Il aurait fait douze blessés au moins et l'explosion a été déclenchée à distance.
  Un attentat similaire s'était produit au même endroit le 11 février, faisant 13 morts.
   Ce point de passage est sous contrôle des miliciens qui combattent en Syrie.
  
Par ailleurs, l'OSDH a indiqué, en citant des sources rebelles, que l'un des pilotes de l'hélicoptère syrien abattu lundi par l'aviation turque avait été tué par les insurgés qui l'on capturé.
   Le sort du deuxième pilote reste inconnu.