C’est le quotidien koweitien Al Raï qui a rapporté cette information.
Des responsables du Hezbollah ont indiqué que le parti avait réduit de moitié l’état d’alerte maximale que le parti avait décrété dans ses rangs ces deux dernières semaines pour faire face à la VIème flotte américaine en Méditerranée.
«Les mesures militaires sont revenues au niveau habituel pour faire face à Israël, à la discorde interne et pour répondre aux besoins de la bataille en Syrie», a ajouté ce responsable dans une interview au quotidien koweitien al-Raï, avant d’ajouter: «l’accord que la Syrie a arraché après l’entente chimique russo-américain constitue une victoire stratégique pour l’axe de la Résistance et une défaite pour ceux qui ont parié sur une intervention militaire américaine, notamment l’opposition syrienne, les monarchies du Golfe et les forces du 14-Mars au Liban. Ces Etats et ces forces doivent tirer les leçons et ne pas miser sur des interventions américaines à l’avenir. Ils doivent revoir leurs calculs et cesser de compter sur les Américains.»
Commentant la décision du régime syrien de placer son arsenal d’armes chimiques sous contrôle international, les responsables du Hezbollah estiment que «l’époque où la menace de recourir aux armes chimiques était brandie pour instaurer un équilibre militaire est révolue. C’est la volonté de résistance qui est devenu l’élément essentiel dans les équilibres. C’est elle qui constitue la véritable arme de dissuasion.»
Les responsables du Hezbollah ont souligné que l’objectif des Américains et de leurs alliés n’est pas d’infliger une «frappe punitive» à la Syrie mais de «renverser le régime».
Evoquant les développements sur le terrain, ils précisent: «le front s’est embrasé et de féroces combats se déroulent dans la campagne de Damas entre les troupes du régime et le Front al-Nosra et consorts. Il s’agit d’un dur affrontement entre deux idéologies. L’objectif de ces batailles acharnées pour le régime et ses alliés est de reprendre le contrôle de la campagne de Damas pour séparer le Nord syrien du sud du pays et pour protéger le front arrière , qui s’étend jusqu’à la frontière libanaise. Tous les moyens sont mis en oeuvre pour atteindre ce but.»
source: mediaramalb