24-11-2024 08:42 PM Jerusalem Timing

Assaut de l’armée contre des extrémistes près du Caire

Assaut de l’armée contre des extrémistes près du Caire

Arrêt quasi-total du métro du Caire après la découverte de bombes.

Assaut de l'armée contre des extrémistes près du CaireL'armée et la police ont attaqué jeudi le village de Kerdassa près du Caire pour en chasser des extrémistes, et un haut gradé de la police a été tué dans l'opération, selon l'agence officielle Mena.

Les échanges de tirs "nourris entre les forces de sécurité et les
terroristes" dans le village de Kerdassa, proche des Pyramides, se sont soldées
par la mort du général Nabil Farrah, chef adjoint de la police de la province
de Guizeh dont dépend Kerdassa, selon un responsable de la sécurité.

Cette opération, qui "vise à nettoyer le village des éléments terroristes", a-t-il ajouté, a été décidée au cours d'une réunion d'urgence des responsables du ministère de l'Intérieur dans la nuit. L'objectif est d'arrêter "140 personnes recherchées" et de retrouver les auteurs du "massacre" de Kerdassa où une dizaine de policiers avaient été tués le 14 août. Il a également fait état d'un déploiement de troupes et d'hélicoptères survolant ce village.

Arrestations

Trois heures après le début de l'assaut, un porte-parole du ministère de l'Intérieur, Hani Abdel Latif, a assuré que "les forces de sécurité poursuivent l'opération à Kerdassa".

"Nous n'arrêterons pas tant que nous n'aurons pas nettoyé le village de tous les terroristes et criminels", a-t-il martelé.

"Quarante-huit suspects" ont été arrêtés, dont certains impliqués dans l'attaque du commissariat, selon des responsables de la sécurité.

Selon lui, les forces spéciales de l'armée sont engagées "dans des combats directs" avec des extrémistes.

Les bombes dans le métro du Caire étaient "fausses"

Dans le même temps, les autorités ont interrompu le trafic sur plusieurs lignes du métro du Caire après la découverte de deux bombes sur les rails d'une station du sud de la capitale, selon des responsables de sécurité.

Les deux bombes étaient en réalité de "faux" engins explosifs, a indiqué plus tard un responsable du ministère de l'Intérieur.

Il s'agissait de "sacs de ciment desquels sortaient des fils électriques, destinés à faire croire qu'il s'agissait de bombes", a-t-il expliqué. "Ils ne contenaient en fait aucun agent explosif".