« Nous sommes capables de concevoir et de fabriquer des sous-marins à taille moyenne et nous en avons déjà produit des prototypes qui seront mis à la disposition des forces iraniennes dans un proche avenir »
Dans une interview à la chaîne satellitaire arabophone iranienne, Al-Alam, le ministre de la Défense iranien, le général Hossein Dehqan, a déclaré que « l’Iran est en train de fabriquer et de moderniser des torpilleurs et des missiles de croisière ».
« Nous sommes capables de concevoir et de fabriquer des sous-marins à taille moyenne et nous en avons déjà produit des prototypes qui seront mis à la disposition des forces iraniennes dans un proche avenir », a-t-il souligné.
Le ministre iranien de la Défense a ensuite annoncé : « Nous avons mis un missile de fabrication iranienne sur les systèmes balistiques S200 afin que nous puissions fournir les équipements de ce système balistique à l’intérieur du pays ».
Le général Dehqan s’est félicité du fait que l’Iran fait partie des pays capables de produire des missiles sol-sol.
« Nous sommes capables de fabriquer des missiles sol-sol ayant différentes portées. Nous les produisions grâce à notre capacité nationale et nous n’importons qu’une petite quantité de matières brutes très particulières. Grâce aux sanctions unilatérales de l’Occident, nous sommes arrivés à produire du matériel que nous importions auparavant en provenance des pays étrangers. En effet, l’autosuffisance dans la production de matières brutes est désormais acquise».
Et de poursuivre : « En ce qui concerne l’industrie militaire aérienne, nous sommes parvenus à fabriquer des drones de tout type comme les avions de reconnaissance, les avions d’interception et les avions de combat d’autant plus que nous essayons d’en améliorer l’altitude de vol, la durée de vol et la vitesse ».
Interrogé sur la coopération militaire avec les Russes, le ministre a répondu: « Les Russes voudraient régler les problèmes concernant les missiles S-300 mais nous croyons qu’ils doivent d’abord remplir leurs engagements ».
« Nous proposons aux Russes de rester engagés vis-à-vis du contrat initial selon lequel le calendrier et le prix devront être discutés », a-t-il ajouté.