C’est ce qu’a déclaré le patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient.
Près de 40 religieuses et orphelins sont bloqués dans un couvent de la ville chrétienne syrienne de Maaloula, théâtre d'échanges de tirs entre armée et rebelles, a déploré mardi le patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient.
"Le couvent (orthodoxe) de Mar Takla (Sainte Thècle) vit en ce moment des jours douloureux car il se situe au milieu d'une zone d'échanges de tirs, ce qui rend son approvisionnement difficile et dangereux", indique dans un communiqué le patriarcat basé à Damas.
"En raison des échanges de tirs, le générateur est tombé en panne, ce qui empêche l'approvisionnement du couvent en eau et menace la vie des gens qui s'y trouvent", poursuit le patriarcat.
Le patriarcat a lancé un "appel urgent aux ONG humanitaires pour "assurer l'approvisionnement nécessaire aux résidents du couvent, les religieuses et les enfants de son orphelinat, dont le nombre s'élève à près de 40 personnes".
Le couvent se situe à mi-chemin entre la colline de Maaloula, contrôlée par les rebelles, et la place de la ville, contrôlée par l'armée.
Les rebelles, dont des extrémistes liés à Al-Qaïda, ont pris le contrôle de la cité le 9 septembre. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.
Maaloula, située à 55 km au nord de Damas doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ (S).