27-11-2024 12:26 PM Jerusalem Timing

L’ASL appelle à "boycotter toute conférence impliquant l’Iran

L’ASL appelle à

Cet appel est rendu public au lendemain de déclarations du président François Hollande qui a jugé que l’Iran était "bienvenu" pour participer à une prochaine réunion internationale sur la Syrie.

PRiyad Assaad lus de cent officiers supérieurs de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL, rebelles) ont signé un appel à "boycotter" toute conférence sur la Syrie impliquant l’Iran, a-t-on appris mercredi à Paris auprès de l'un d'eux.

"En condamnant une fois de plus tout dialogue avec le régime criminel d'Assad et toute conférence qui ouvrira une voie autre que celle du renversement du régime en place, nous déclarons que le régime iranien constitue une partie sérieuse du problème et qu'il ne doit en aucun cas être associé à une quelconque conférence sur la Syrie",

"Nous appelons à boycotter toute conférence ou discussions qui impliquent d'une manière ou d'une autre le régime iranien", ont écrit ces officiers dans cet appel rendu public mercredi. Selon leurs propres termes, "le temps est venu pour la communauté internationale de sanctionner le régime des mollahs pour ses crimes en Syrie".

Parmi les signataires figurent notamment le colonel Riad Assaad, fondateur de l'ASL en juillet 2011, le colonel Malik al-Kurdi, numéro deux de l'ASL, et 35 généraux.

Cet appel est rendu public au lendemain de déclarations du président François Hollande qui a jugé que l'Iran était "bienvenu" pour participer à une prochaine réunion internationale sur la Syrie, à condition que ce soit dans l'optique d'une transition politique.

 Nous règlerons le cas (des extrémistes) en deux jours

"Je tiens à insister sur le fait que quiconque acceptera ou insistera pour la présence de l'Iran à une telle conférence internationale sera considéré comme un ennemi du peuple syrien", a en outre déclaré mercredi à l'AFP le général de brigade Methkal Albatich, membre du conseil de commandement de l'ASL, de passage à Paris.

Interrogé sur les récents combats qui ont opposé, au sein de la rébellion syrienne, des membres de l'ASL à des groupes extrémistes, l'officier a relativisé l'importance de ces derniers.

"Certains de ces extrémistes viennent de Tchétchénie, d'Irak. Ils prétendent aider la révolution syrienne, mais ils ont leur propre ordre du jour. Mais ils sont très peu nombreux et ne représentent pas une menace pour nous. Le jour où Assad tombera, nous règlerons leur cas en deux jours. Mais nous devons d'abord nous occuper d'Assad", a-t-il prétendu.