Par ailleurs, 196 suppressions de postes (locaux ou titulaires) sont prévues l’année prochaine.
La France va réduire sa présence dans une douzaine de pays dans le cadre des efforts budgétaires réclamés en 2014, mais ne fermera pas de représentation à l'étranger, a annoncé mercredi le ministère français des Affaires étrangères.
Avec un budget de 5 milliards d'euros en 2014, le Quai d'Orsay va consentir un effort de 3% par rapport à l'année précédente pour participer à la réduction du déficit et de l'endettement du pays, a précisé le ministère.
Dans le cadre de ces économies, "nous devons réfléchir à une organisation plus performante de notre réseau", l'un des premiers au monde, "mais nous allons continuer à avoir une présence aussi étendue et générale que possible", a-t-on ajouté au Quai.
Une douzaine de "petites ambassades" (d'un effectif de douze personnes) vont ainsi être réduites à un effectif de 3 à 4 personnes, plus l'ambassadeur, et la résidence sera supprimée, a-t-on ajouté. L'expérience sera notamment menée à Bruneï, au Cap Vert, en Erythrée, au Honduras, au Liberia, au Tadjikistan et en Jamaïque.
Par ailleurs, 196 suppressions de postes (locaux ou titulaires) sont prévues l'année prochaine.
"L'important est de ne pas fermer. Nous allons aussi décloisonner et rationaliser notre présence", a-t-on ajouté, citant en exemple des villes comme Naples (Italie) où le consul général deviendra en même temps directeur de l'Institut français.
Mais aucune des 163 ambassades ni aucun des 92 consulats français de par le monde ne seront fermés, a-t-on insisté.
Un autre effort portera sur les cessions immobilières, dont 22 millions seront affectés au désendettement de l'Etat. Par exemple, les somptueuses résidences des ambassadeurs à Buenos Aires ou à Hong Kong ont été vendues pour des dizaines de millions d'euros et ont permis des réfections d'ambassade ou l'ouverture d'un consulat à Shanghaï.
La principale priorité du ministère concerne la sécurité des implantations françaises, notamment dans les zones à risque, Moyen-Orient, Sahel, etc. 20 millions d'euros supplémentaires y ont été alloués, portant la somme consacrée à la sécurité à 58 millions d'euros.